Le souffle court, je me remets en question. 

Je sais que ce texte rejoindra énormément de personnes parmi les internautes…

Tous les matins, il y a cette boule. Cette sensation étrange tout près de l’estomac. Tu sais, comme lorsque tu t’apprêtes à passer un exposé oral ? Oui. Je la sens chaque jour de ma vie.

Je regarde autour de moi et je cherche des solutions à mes problèmes. Le seul hic est que le problème que j’ai est en moi. L'anxiété, je la porte. 

Source image : Unsplash 

J’ai un bon emploi, un bel appartement, des animaux adorables que j’aime, un conjoint formidable et même une vie tranquille. J’ai des dettes d’études bien sûr, mais ce n’est pas ce qui me tue à petit feu. C’est peut-être la vie tranquille qui m’inspire moins au fond. Entrer dans un moule et y rester coincée, brûlée par la chaleur, tel un four. Tu sais les exigences sociales. En vérité, je me sens comme un muffin aux chocolats un peu négligé. Tu sais, les muffins ont tous des formes différentes causées par un surplus ou un manque de pâte à gâteaux. Cependant, chaque moule reste le même.

Dans le monde réel, c’est encore pire. Il est difficile de sortir du moule sans en subir les conséquences. Je dois vous avouer que j’ai toutefois espoir qu’un jour, j’exprimerai mes vraies couleurs, vivrai mes rêves et sortirai du lot dans lequel je me sens complètement étouffée !

Ce texte te semble pessimiste ?

Il est important que tu saches que derrière ce moule social, il y a une chose beaucoup plus pénible qui me possède complètement : l’anxiété généralisée.

Je remets en question tout : la façon dont je souris, dont je parle, comment je me vêtis, mes compétences à l’emploi, mes compétences amoureuses et mes capacités sociales. Eh oui ! Je devais t’en parler!

C’est important pour moi de te partager ces choses-là parce-que je sais combien parmi nous se sentent de la même manière sans savoir que nous sommes plusieurs.

Oui, toi, la personne qui souffre seul (e ) avec la sensation d’appartenir à un monde qui te fait mal , qui ne s’aime pas réellement et qui, finalement, tente de se connaître en vain .

Garde espoir.

Je mène le même combat que toi, à quelques événements près.

Chaque jour est un apprentissage et c’est possible d’avancer un pas à la fois vers une sensation plus positive, moins souffrante.

Chaque jour, tu t’apercevras que tu peux t’en sortir et ce, même si le combat s’avère difficile et crucial.

Je sais que le combat est difficile, car je me bats chaque jour.

Garde espoir et un jour à la fois, tu te sentiras mieux.

 Source image de couverture : Unsplash

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