Rares sont ceux qui ne se sont pas remis en question au moins une fois dans leur vie. En fait, peu importe la raison, on est tous un jour mené à douter de nous, à ne plus savoir ce que l’on veut, où on s’en va… Il arrive même que cela survienne plus d’une fois (genre pas mal souvent). Pour ma part, je n’échappe pas à ce fatidique état de latence où on se retrouve désemparé face à son existence. Le mot est peut-être fort, mais je suis certaine que vous savez de quoi je parle. Tsé ce moment où toutes nos questions nous semblent sans réponse, où on ne sait plus dans quelle direction aller. Tsé ces moments où plus rien de va, où on n’avance pas…

1.0Source : Wide Wall

Non, il ne s’agit pas de caprices. Encore moins d’insécurité. Sachez que c’est très normal de douter de soi, et que c’est même sain. Ça nous aide à prendre les bonnes décisions et à s'améliorer en tant que personne.

Je tiens à dire que je ne m’autoproclame pas experte en matière de motivation (loin de là), mais c’est grâce à un article dans ce genre-ci, que j’ai lu il y a environ six mois, que j’ai eu un déclic et que tout a changé pour moi. Les épisodes de doute et les angoisses liées à ma vie et à mon parcours sont beaucoup moins présents, car désormais je me connais mieux, et je vais de l’avant, pour vrai. C’est dans cette optique que j’ai eu l’idée d’écrire un article, afin de partager mon expérience et aider tous ceux et celles qui comme moi, veulent juste se trouver, foncer, et être bien.

Je, me, moi

Quand ça ne va pas, peu importe la raison de notre malaise, on doit essayer le plus possible de faire le vide. Il faut mettre de côté nos problèmes, ce qui nous travaille, pour ne penser qu’à nous. Pis ça ben, c’est vraiment, mais vraiment plus facile à dire qu’à faire. Être seul face à soi-même n’est pas toujours évident. C’est même souvent un moment fort en émotions parce qu’il faut affronter nos peurs, regarder en face ce qui nous empêche d’avancer, puis combattre. Mais, on est tous capables, même si c’est dur. Tout part de nous. Nous sommes les seuls à savoir ce que l’on veut vraiment.

Les questions existentielles

Se poser les bonnes questions, ça aide. Tsé les questions qui nous revirent encore plus de bord… Ben il ne faut pas avoir peur de se les poser, encore et encore. Je suis qui, moi? Qu’est-ce que je veux dans ma vie? Quels sont mes rêves, mes aspirations? Qu’est-ce que je peux faire ou arrêter de faire pour m’autoréaliser, pour atteindre mes buts? Pas facile de répondre à toutes ces questions, particulièrement quand nous ne savons plus où nous en sommes. Bien, il faut persister, puiser au fond de nous pour trouver les réponses, et c’est seulement à ce moment que les choses vont bouger. C’est tellement important d’avoir un but, une vocation, des idées, des projets… C’est ça qui nous définit en tant que personne, qui nous rend uniques. C’est ce qui va faire en sorte que l’on deviendra meilleur, que l’on s’épanouira.

Ce n’est qu’une fois que vous aurez mis le doigt sur le bobo que vous y verrez clair. Par la suite, tout est plus simple. C’est la partie le fun qui va commencer. Vous allez revivre, redevenir motivé. Il faut sauter dans le vide, les yeux bandés, et affronter l’inconnu.

Encore plus, toujours plus

En ce qui me concerne, quand j’ai fait le point sur ma vie, j’ai banni tout le négatif pour ne conserver que ce avec quoi j’étais bien. Et j’ai fait un grand pas, j’ai décidé de devenir meilleure, de me dépasser, de faire tout en mon pouvoir pour avoir une vie que j’aime. Une moi version améliorée, voici mon objectif chaque jour quand je sors de mon lit. J’ai depuis débuté la quête continuelle du dépassement de soi, de l’amélioration de soi, de la satisfaction de soi. C’est loin d’être gagné. Ça, je le sais, mais je saisis désormais toutes les opportunités qui se présentent à moi. Mieux, je crée les opportunités. Je n’ai plus peur d’avancer, mais surtout je sais pourquoi j’avance. Je vis ma vie comme je l’entends.

2.0Source : Pinterest

En sommaire, 5 étapes à retenir::

  1. S’isoler et se concentrer sur soi : c’est la base.
  2. Se poser les bonnes questions
  3. Trouver le problème, mettre le doigt sur ce qui vous empêche d’être bien et les raisons qui expliquent votre inconfort
  4. Agir, poser des actions concrètes, prendre des risques et foncer.
  5. Travailler fort, toujours plus fort. Faire tout ce que vous pouvez pour vous autoréaliser. Puis, lentement, mais surement, vous le construirez aussi, votre bonheur.

Photo couverture source: orhynn.blogspot.ca

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