Prendre goût aux risques, pour s’ouvrir davantage aux changements!

Parfois, on a besoin de se faire dérouter, de changer de chemin pour aller vers quelque chose de meilleur. « On doit s’ouvrir aux changements, aux transformations délicates, mais tellement libératrices. Une métamorphose personnelle pour passer à travers les différentes phases de sa vie, tout comme la chenille qui se transforme en papillon. C’est une métamorphose, une renaissance. » C’est intangible, mais tellement essentiel. On peut voir cela comme une marche de plus vers l’endroit où on doit être, un pas de plus pour être la meilleure version de soi-même.

Pour s’ouvrir aux changements, il faut d’abord savoir oser. Avec les aléas de la vie, et les imprévus, c’est facile de ne rien oser, de ne pas tenter notre chance, de laisser tomber tout simplement. Je crois ardemment que toutes les plus belles choses qui peuvent arriver dans la vie arrivent à ceux qui osent vraiment, à ceux qui osent sortir de leur zone de confort.

Il y a deux ans, je suis allée voir le spectacle d’humour de Pierre Hébert « le goût du risque ». Je suis ressortie de ce spectacle avec une belle philosophie de vie qui m’a grandement inspirée à écrire ce texte. Il disait que c’était plus effrayant de se dire qu’on allait passer à côté de quelque chose de beau tout le reste de sa vie que de prendre le risque de tout laisser tomber et de repartir à zéro. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Souvent, on est assez confortable pour rester dans un enfer connu qu’un paradis inconnu. La plupart des gens ont peur de l’inconnu. Ça devrait pourtant être le contraire. Tout dépend de la façon dont on perçoit les choses, bien évidemment.

Cependant, n’est-ce pas beaucoup plus facile de changer sa perception des choses que de garder la même perception d’une chose, tout le restant de sa vie? Tout est dans la façon d’appréhender les évènements. C’est possible d’avoir une véritable aventure, sans nécessairement s’égarer dans des millions d’endroits différents. Pour une personne qui aime tout savoir et tout planifier, c’est certain que l’inconnu concrètement, est comparable à devoir se jeter en chute libre, en bas d’un avion, sans aucun parachute. Je vous laisse quelques instants pour le figurer...

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Tout ce que je veux, c’est vous faire réfléchir sur l’impact que ça peut avoir, de ne jamais oser. Sur l’impact que ça peut avoir, de ne jamais sortir de sa zone de confort. Un jour, vous allez vous en rendre compte. Il y a une cloche qui va sonner quelque part, ou encore vous allez vous faire réveiller par un petit « wake up call », parce que vos rêves, vos ambitions, vos objectifs ne pourront jamais être atteints si vous laissez la peur de l’inconnu envahir votre vie. Le gagnant là-dedans sera certainement l’inconnu, si vous ne prenez jamais de risque.

Depuis que je suis toute petite, il y a une devise qui m’a été apprise et qui m’interpelle plus particulièrement, qui est : « qui ne fait rien n’a rien. » Ne trouvez-vous pas qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de se dire : « wow, je l’ai fait, j’ai enfin réussi! » Cette satisfaction-là, vous ne l’aurez jamais en restant les deux pieds dans vos pantoufles. Si vous restez les deux pieds dans vos pantoufles, vous n’allez jamais aller plus loin que vos pantoufles.

Je ne vous cacherai pas, qu’il se puisse que vous soyez inquiet, stressé, désemparé par ce changement ou ces changements. Il est sain de se sortir de sa zone de confort. Les choses changent et évoluent au rythme des jours et des saisons. Le changement c’est comme le passage d’une saison à l’autre, un jour il pleut, un jour le soleil rayonne. Comme une fleur qui se fit à l’environnement extérieur pour briller, soit tu fleuris ou encore tu fanes.

Voyez les changements comme des défis. Des défis inéluctables, qui nous obligent à changer de direction.

Pensez-y. Pensez à la prochaine fois que vous irez avoir peur de l’inconnu, demandez-vous quel est le pire qui pourrait arriver, dans la situation que vous vivez à ce moment précis. C’est à ce moment-là que vous allez vous rendre compte que dans le fond, le pire n’est pas si pire que cela finalement.

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Osez plus, prenez le goût au risque. Ouvrez-vous aux changements. Vous allez voir, ce changement n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un tome. Une page se tourne, pour laisser place à une nouvelle.

Je vous laisse sur deux citations qui vont dans la même direction que mon texte. Les voici :

« Tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore. »

- Épictète

« Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. Sous le ciel, il n’y a rien qui soit stable, rien qui ne dure à jamais. Le changement n’est jamais douloureux. Seule la résistance au changement est douloureuse. L’enseignement est semblable à un radeau qui est fait pour traverser, mais auquel il ne faut pas s’attacher. Peu parmi les hommes vont à l’autre rive, le reste des humains court çà et là sur cette rive. (Dhammapada, VI) Ce que nous cultivons dans nos périodes sereines devient une force que nous engrangeons pour nos périodes de changement. Si tu ne trouves pas d’ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul, comme un roi après une conquête, ou un éléphant dans la forêt. Dans la vie, nous ne pouvons échapper au changement ou à la perte. La liberté et le bonheur sont à la mesure de la souplesse et de l’aisance avec lesquelles nous accueillons le changement. »

-Bouddha

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