Le weekend dernier, c’est celui où j’ai vécu mon introduction à la vanlife. Mon copain s’est acheté un Westfalia au mois de juin et il y avait quelques réparations à faire dessus avant de pouvoir partir à l’aventure. Sans compter nos obligations et des évènements déjà prévus depuis un moment. Ce qui fait qu’on n’a pas eu la chance d’aller très loin avec la van avant le weekend dernier. Mais quoi de mieux que de le baptiser en se rendant au festival El Campo, un festival entièrement dédié à la vanlife et à tout ce qui s’y rapproche? C’était une excellente opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, d’apprécier la nature, de voir des prestations musicales, de rencontrer des artisans et d’assister à des ateliers.

Nous sommes arrivés sur place le vendredi en milieu d’après-midi.

Une belle journée ensoleillée de fin d’été. Le placier nous a offert une place à côté d’un arbre et de deux autres vans. On a acquiescé et mon chum s’est stationné. J’avais un mal de tête qui s’était pointé durant le trajet et j’appréhendais un peu le reste du weekend, sachant que ça allait nuire aux activités de la fin de semaine.

On a pris ça relax, on a commencé par installer notre table, nos chaises, notre lit puis on a été faire le tour du site. Quel bonheur d'avoir repéré plusieurs autres Westfalia, de toutes les années et les teintes possibles. On s’est ensuite pris des tacos d’un camion de cuisine de rue pour le souper puis on est retourné à notre campement. On s’est rapidement liés d’amitié avec les deux couples qui étaient stationnés juste à côté de nous. Moi qui suis de nature timide dans la vie, j’ai trouvé que ça coulait tout naturellement entre nous. Parfois, la vie nous envoie des cadeaux et j’ai l’impression que ce weekend en était un.

Van Westfalia dans la forêt

Source de l'image: Unsplash

Le samedi matin, j’allais beaucoup mieux.

J’avais eu un peu froid durant la nuit mais à force de me coller contre mon amoureux, je me suis apaisée et je me suis rendormie. On s’est fait un déjeuner puis on est allés se promener sur le site. Prendre des photos, discuter avec des inconnus (les gens étaient tout sourire; d’ailleurs le slogan du festival est Good vibes only) et voir un spectacle d’acrobatie. En après-midi, on est allés en randonnée jusqu’à un bunker abandonné (le festival se trouve sur une ancienne base militaire). C'était vraiment impressionnant. Et un brin glauque. On a ensuite joué aux couilles (aussi appelé jeu de balles en échelle ou bolaball) et on a bien rigolé.

Le soir, il y avait un spectacle d’Émile Bilodeau et un dj set du Mix Bus. On a dansé jusqu’à 2h du matin et ça a été tellement libérateur après tout ce temps sans pouvoir le faire. J’avais bien mal aux jambes après cette longue journée mais j’étais remplie d’endorphines. J’avais les yeux remplis d’étoiles, le cœur de feux d’artifices et le corps en apesanteur.

Le dimanche, c’était déjà la dernière journée.

On a pris notre temps avant de se préparer à partir. Les filles et moi sommes allées relaxer en écoutant un concert d’Anthony Roberge, bien calées dans nos bean bags. Les garçons sont partis marcher, ils voulaient voir les éoliennes de plus près (le domaine en est entourées, c’est de toute beauté). J’ai croisé quelques personnes que je connaissais, je me suis fait de nouveaux amis. J'ai une panoplie d'insides en tête.

Je suis entrée dans un univers qui m’était jusqu’alors inconnu hormis mes lectures sur le sujet.

J’en suis ressortie le cœur rempli de gratitude. Je n’ai pas été déçue du tout de mon expérience, et j’ai tellement hâte de pouvoir parcourir les routes à nouveau. Celles du Québec, du reste du Canada, peut-être même celles des États-Unis. Vivre de belles aventures tout en respectant la nature, ressentir l’esprit de communauté, se dépasser : c’est un peu tout ça, la vanlife!

Source de l'image de couverture: Pexels
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