Assise sur mon divan, je fixe mon cellulaire en attendant d’avoir une réponse de ta part qui est cachée dans mes messages privés. Privés parce que je ne devrais pas t’écrire. Tu ne devrais pas avoir autant d’importance pour moi. Je ne comprends pas tout ce que je ressens pour toi.

Ça fait sept ans que tu es un comme un coup de vent dans ma vie. Tu passes en me frôlant de tes paroles qui me font tellement de bien à entendre et tu es déjà reparti. Reparti dans ta vie qui n’est pas la nôtre. Est-ce que j’aimerais que ce soit la nôtre? Je ne sais pas. Je ne te connais pas assez pour vouloir espérer d’une vie avec toi. Tout ce que je sais, c’est la chimie que nous avons. La chimie bien réelle qui persiste même après tant d’années à ne pas se voir, à ne pas se connaitre réellement.

Il n’y a pas de cela très longtemps, nous avons repris contact comme à notre habitude. Nous avons rêvassé à ce que pourrait être notre vie, mais ne sachant pas pourquoi, ce dernier contact, que nous avons eu, m’est resté en tête. C’est peut-être le fait que maintenant je ne peux plus faire ce que je veux, je ne peux plus me permettre de m’imaginer une vie avec toi parce que j’ai une vie à moi avec mon conjoint et mon enfant. J’ai une vie heureuse, comblée alors pourquoi? Pourquoi me fais-tu encore autant cet effet? Cette question, je me la suis posée trop de fois. Je devais comprendre. Nous avons franchi la limite. Nous nous sommes enfin retrouvés. Nous avons vécu le temps d’un coup de vent ce que notre vie aurait pu être ensemble. Nous sommes repartis chacun de notre côté avec un petit peu plus d’étoiles dans les yeux.

femme sur divanSource image : Unsplash

Assise sur mon divan, j’attends une réponse qui ne viendra sûrement pas. Parce que tu as compris. Tu as compris que c’était impossible nous deux et qu’il fallait mieux passer à autre chose. Tu as compris que ça ne servait à rien d’entretenir cette relation qui n’allait nulle part. Bien que cette chimie, je le sais que tu la ressens toi aussi, tu as pris ton courage à deux mains et tu as arrêté. Est-ce que j’aurais dû être celle qui empêche ces coups de vent de passer? Probablement, mais je ne l’ai pas fait parce que ces coups de vent me redonnent ma fraicheur disparue à travers les années.

Me manqueront-ils? Absolument. Est-ce que je regrette quoi que ce soit? Pas vraiment. Retrouverais-je ces coups de vent une fois de temps en temps? Excellente question…

Source image de couverture : Unsplash
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