Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire pour simplement te dire que tu peux y arriver. Que malgré les revers et les déceptions, malgré les incertitudes et les inquiétudes, je suis persuadée que tu finiras, toi aussi, par trouver le courage de continuer ta route, celle qui te mènera vers une vie simple, heureuse et empreinte de douceur.

En entamant un processus de transformation, j’avais de la difficulté à me projeter dans l’avenir avec une vision positive. J’avais l’impression que j’étais condamnée à vivre et revivre sans arrêt les mêmes douleurs, les mêmes difficultés. Mon cerveau était fatigué. Il se battait depuis des années contre de vieux conditionnements, contre de vieilles peurs. Je n’étais plus en mesure de distinguer le vrai du faux. J’aurais juré que mes croyances limitantes, celles qui me retenaient dans la noirceur et qui m’éloignaient un peu plus tous les jours de mon essence, étaient vraies. J’avais l’intime conviction que j’étais destinée à une vie sans issue, sans soleil. On m’avait littéralement convaincue. J’ai fini par croire que je n’y arriverais pas, que la vie était au fond un combat que j’avais perdu d’avance. Ces sombres mois se sont transformés en années. Tout était toujours à recommencer, parce que je n’étais pas encore allée au fond des choses, une bonne fois pour toute.

Puis, j’ai finalement décidé d’aller à ma rencontre. De tasser une à une les couches qui s’étaient accumulées au fil des ans. Tranquillement, en adoucissant mon regard sur moi et en laissant apparaître une partie de moi que j’avais si profondément enfouie, je découvrais une personne joviale, profondément heureuse et terriblement animée par la vie. Découvrir cette partie de moi a été une libération. C’est comme si je retrouvais la petite humaine pleine de vivacité que j’étais avant d’être emportée par le tourbillon de la vie. À ce moment-là, je me suis surprise à rire pour aucune raison. Juste parce que j’étais heureuse. Je dois avouer que c’est une des plus belles sensations du monde. Je riais parce que la vie que j’étais en train de me construire à travers ce cheminement personnel était teintée de moments savoureux et de petits bonheurs simples. Je prenais conscience que la vie que j’entamais avec un regard nouveau et curieux me satisfaisait non pas parce qu’elle était remplie de biens, mais parce qu’elle était parsemée de personnes aimantes et bienveillantes et de moments magiques et inattendus. J’ai cessé d’avoir des attentes et j’ai commencé à embrasser la spontanéité. Je me suis laissé bercer par de nouvelles expériences qui me construisaient de jour en jour. Tranquillement, je réalisais que mes souffrances étaient pour la plupart disparues. Et ça, ça a laissé place à une version de moi heureuse, sereine et épanouie. Je me suis entourée de personnes avec qui j’avais une connexion unique et spéciale, des gens avec qui je pouvais être authentique, sans avoir la moindre crainte. J’ai appris à voir le positif dans chaque petite chose, dans chaque petit moment. Puis je riais si souvent, que j’ai fini par oublier ce qui m’avait tant rendu triste.

Femme, heureuse, chapeau, lumièreSource image : Unsplash

Maintenant, quand je ferme les yeux, je ne peux m’empêcher de voir tout ce qui construit ma réalité d’aujourd’hui et ça me rend fière. Ça me rend fière, parce que je ne pensais pas pouvoir un jour, apprécier autant la vie. Je ne pensais pas pouvoir me déposer dans une relation avec autant d’authenticité et je ne pensais surtout pas être assez libre pour un jour pouvoir aimer inconditionnellement. Lorsqu’on atteint cette plénitude, lorsqu’on se sent enfin à notre place et qu’on s’aime un peu plus qu’hier et moins que demain, la vie nous bombarde de gros bonheurs (attache ta tuque!). C’est vertigineux au début, mais c’est simplement parce que tu n’es pas habitué à ça. Je t’assure que tu le mérites. La vie sait ce que tu as traversé, elle a placé ces épreuves pour te faire grandir et pour te permettre d’apprécier encore plus les moments magiques et les relations déterminantes qui composeront ta nouvelle réalité. Fais-moi plaisir et laisse-toi aller dans cet élan. Découvre, ressens et profite. N’aie pas peur du bonheur et du trop-plein d’amour que tu ressentiras pour ceux qui t’entourent. N’aie surtout pas peur que ça se termine. Rien ne peut se terminer, car tout est maintenant en toi. Et une fois que tu es bien avec toi-même et que tu fais confiance à la personne que tu es devenue, il n’y a plus de retour en arrière. Dis-toi qu’accepter la fin d’une chose c’est réaliser qu’une autre peut commencer.

Maintenant je sais.

Ce que je vaux.

Ce que je suis.

Ce qu’est le bonheur.

Ce qu’est l’amour.

Ce qu’est la beauté de la vie.

À toi qui se demande si le soleil se lèvera de nouveau, sois patient, ça viendra. Nous avons tous et toutes en nous cette capacité à dépoussiérer notre intérieur, pour laisser naître et émerger le bonheur, le vrai. Et comme le dit si bien Coldplay : if you never try you'll never know, just what you're worth.

 Bonne rencontre avec toi-même !

 Source image de couverture : Unsplash
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