Il y a quelque semaines, on s'est retrouvé moi (maman de Lionel) et Anne-emmanuelle (maman de Scarlette) au café St-Laurent dans le vieux Boucherville pour une session de photo bébé. J'ai pu m'émerveiller de la quiétude de ce petit coin de paradis (je n'ai pas été la première collabo à tomber en amour avec ce café). Je me suis même surprise à peut-être vouloir troquer ma vie de famille urbaine pour la vie de banlieusards. Nous avons donc eu l'idée de mettre sur papier les avantages de ces deux modes de vie...

Nos petits amours ont eu la chance de se faire vêtir par Mini Mioche qui est une ligne pour enfant faite au Canada (Toronto, Ontario) de A à Z. Les morceaux sont faits à partir de coton organique et pour les avoir touchés moi-même, c'est comme du beurre quand on y frotte les doigts. Je n'ai jamais eu des vêtements aussi doux entre les mains. En plus d'encourager le commerce local et équitable, Mini Mioche offre une gamme de produits à la mode pour les bébés et enfants. Les coupes sont parfaites pour faire de nos petits des "mini-nous". Non, mais avez-vous vu les petites tuques "hipster"? Ils font de la taille bébé naissant à la taille 8 ans. Un petit bijou à découvrir!

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Vie de banlieue (Anne-Emmanuelle & Scarlette)

Jamais je n’aurais cru dire ça un jour, mais je suis totalement vendue à la banlieue. J’ai le 450 de tatoué sur le cœur, rien de moins! Pour avoir vécu en ville, pendant plus de 10 ans, dans Hochelag, sur le plateau, au 3e étage, pas de stationnement, les tempêtes, les tickets de stationnement… Il n’y a pas une once de ma personne qui s’ennuie de cette ancienne vie. Il faut dire que je ne suis pas déménagée à Kuujjuaq… mais bien à Longueuil, à 5 minutes du pont. Pour ceux qui sont encore frileux à l’idée de prendre pays de l’autre côté de la rive, avec un enfant, voici mon TOP 5 pour vous convaincre que la banlieue est facile à aimer.

1- C’est la quiétude!!! Sur la rive-sud, j’ai le même sentiment que lorsque j’étais jeune et que j’arrivais chez mes parents. Quand je passe le pas de la porte, je décroche. Je n’ai jamais vécu ça à Montréal.

2- Je ne cherche jamais de stationnement! Avec un enfant, ça n’a pas de prix! Il n’y a rien de plus simple que de faire ses emplettes en banlieue.

3- Qui dit banlieue, dit plus souvent maison. Et qui dit maison, dit : fini de monter les étages avec bébé dans les bras, les sac d’épicerie, les aller-retour avec la poussette, la laisse du chien pis toute, pis toute. Ouf! Libération!

4- La vie de quartier et le voisinage. Je ne dis pas qu’il n’y en a pas à Montréal, mais comme dans le patelin où j'ai grandi, les enfants se promènent à pied, chez l’un, puis chez l’autre, ils jouent au hockey dans le rue, aident leurs parents à jardiner, s'amusent dans la neige devant la maison… J’adore ça! C’est l’image que j’ai de mon enfance et que je suis heureuse de pouvoir reproduire pour ma fille.

5- En plus d’avoir tout ce dont on peut avoir besoin de notre côté du fleuve, on a la chance d’être à quelques pas de la ville, de ses festivals et de ses attractions, sans en vivre les désagréments. C’est la région en ville; le meilleur des 2 mondes.

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Vie en ville (Fauve & Lion)

Pour ma part, je ne peux qu'être en accord avec Anne-Emmanuelle sur plusieurs points puisque je viens de la campagne et la banlieue et je crois que ça reste une option TRÈS viable offrant beaucoup de quiétude pour une petite famille. Par contre, pour ceux qui ont des emplois dans la métropole, tel que moi et mon copain, la banlieue s'avérait une moins bonne idée. Je vous explique pourquoi on a choisi la ville pour y vivre en famille.

1. On évite le trafic et donc on passe plus de temps en famille. Le matin je laisse Lionel à sa garderie familiale en arrière de chez moi. On s'y rend à pied. En ville, il y a des garderies à chaque pâté de maison alors la proximité facilite les déplacements. Par la suite, je prends mon vélo pour me rendre au travail, donc pas de trafic, pas de retard et pas de stress. Ça, c'est la vie. En plus, on peut tout faire à pied (épicerie, parc, garderie).

2. La ville offre une richesse au niveau de l'accessibilité à la culture et au divertissement. J'ai passé un congé de maternité de rêve. Je n'ai pas eu le temps de m'occuper entre mes cours de cardio-poussette sur le canal, les contes à la bibliothèque, les cours d'initiation à la musique, la natation etc. En plus, quand les enfants grandissent, on peut facilement se rendre au musée, au centre des science et à la Ronde. En ville, on ne s'ennuie pas!

3. J'ai tendance à croire qu'en habitant en ville, à Montréal, mon fils aura la chance d'être vite exposé à la langue anglaise. J'aurai aimé avoir cette chance étant petite. J'ai longtemps eu un problème avec le bilinguisme et j'étais jalouse des enfants pour qui c'était une seconde nature. J'entends régulièrement des enfants parler anglais et français dans mon quartier. Lionel aura la chance de s'épanouir dans ce contexte et il se fera à l'oreille rapidement. Je pense que c'est une richesse. Je parle ici de langue, mais je sais que la ville a encore plus à apporter en termes d'ouverture d'esprit puisque la population est beaucoup plus éclectique qu'en région.

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Le look:
Vêtements – Mini Mioche

Photos – Christel Bourque

Lieu – Café St-Laurent

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