Ce que j’aime voir quand je te regarde fille, c’est ta détermination ; ta confiance aveugle envers la vie ; ton amour irrationnel pour tout ce qui t’entoure. Il y a les conservateurs qui jouent avec prudence et méfiance. Mais toi, je te vois foncer, sauter, plonger dans le néant en oubliant le risque qui t’attend. T’as peur, une fois au bout du tremplin, c’est vrai, je te vois fermer les yeux inquiète un peu, mais t’as confiance en tes choix. Et à chaque fois, tu avances un pas de plus en te fiant à ton instinct pis tu déboules en bas du tremplin.

À lire : Une fille comme moi, ça ne veut pas des étincelles 

Une fois dans le vide, je te vois te questionner...mais tu n’as pas peur de te tromper. Tu sais que ça peut parfois arriver, que ça t’ai déjà arrivé et que c’est loin d’être terminé. Ce que j’aime, c’est que tu n’essayes justement pas de t’en sauver. T’embrasses tes petites erreurs quand elles surviennent et tu baises les plus grosses quand elles te surprennent. Tu sais qu’elles peuvent énormément t’apporter alors tu oses les accepter sans regret.

Tu fais partie de celles qui voient le verre à moitié plein. Positive, de bonne compagnie et qui ose aller de l’avant. Tu fais confiance aux autres, tu t’imagines le mieux et t’es insouciante de temps en temps ; Tu vois du potentiel où il n’y en a pas et tu fermes les yeux sur ce qui sent le caca.

Tu n’as pas peur de la vie. Tu es passionnée et spontanée, mais dépourvue de toute maturité et tu refuses d’assumer les responsabilités que la vie cherche à t’imposer. Ça te rend vraie. Ça te rend franche. Et ça te rend belle.

Tes plans improvisés, tes décisions prises sans même y avoir pensé. Tu n’as jamais de regrets et t’évites surtout de parler à l’imparfait. T’es une pro active, tu provoques les choses pour qu’elles arrivent. Ce n’est pas pour rien que t’as toujours des histoires à raconter. Tu cours après les challenges, les défis, les expériences de vie. Tu veux te sentir déstabilisée, tu cherches constamment la nouveauté. On ne comprend pas trop pourquoi quand on te regarde aller. On pense que t’es naïve du danger. Au contraire, tu nous réponds que t’aimes le feeling de ne plus rien contrôler pis de te laisser aller. Tu suis la vague en oscillant, en disant qu’elle va t’emmener où tu devrais naviguer. Toute façon, tu ne savais pas trop où tu voulais aller.

T’as de l’audace fille pis tu ne donnes pas ta place. Même que je pensais que tu faisais une erreur en décidant de sauter; que tu t’étais royalement planté. Mais je t’ai regardé dériver pis j’ai tout compris. Y’a des bonnes vagues, y’a des mauvaises vagues, mais tu n’en laisseras jamais passer une à coté parce qu’il y a rien de pire qu’une bonne vague ratée par manque de spontanéité.

Source image de couverture : Pixabay 

Accueil