Il y en a certains qui vivent leurs émotions pleinement, à 100%, et d’autres qui ne sont jamais hyper heureux, mais jamais malheureux non plus. Je fais partie de ceux qui pleurent en écoutant le nouveau film quétaine sur Netflix (the perfect date, vous me direz merci plus tard), mais qui sautent aussi de joie quand ils voient qu’on a oublié d’enlever le pain au raisin au Pacini sur l’heure du souper.

J’ai récemment rencontré quelqu’un qui me donne envie de sourire souvent, mais qui me donne aussi l’impression de tomber dans le vide une journée sur deux. On parlait du concept de joie et peine l’autre fois quand on était ensemble lui et moi et il m’a fait réaliser qu’en ayant un tempérament plus posé, sans montagnes russes, il s’assure aussi de ne pas avoir de gros down. Parce que comme on dit : « ce qui monte finit un jour par redescendre ». Pourquoi les gros high, si ça vient avec des épisodes vraiment malheureux?

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J’aurais aimé que cette même personne-là se laisse le droit de s’ouvrir, de vivre autant de bonheur qu’il y en a qui passe et par après, ça fait juste partie de la vie d’affronter le reste. Je n’ai pas eu l’impression que je devais cacher mes moments heureux avec lui, mais j’avais l’impression qu’il ne pourrait pas vraiment en avoir avec moi. Pour éviter d’être blessé? Peut-être. Ou peut-être parce que ça lui aurait fait mal de me blesser moi.

Autant qu’on apprécie l’été parce qu’il vient juste après les temps froids et sombres de l’hiver, j’apprécierais moins le bonheur quand il passe si ce n’était pas du fait que je sais aussi comment les moments durs font mal. J’ai l’impression que vivre dans une zone grise à temps plein, ça vient long et ça enlève un peu toute la pertinence de se lever le matin.

Les choses ont une façon bien à elles de changer. C’est justement l’impermanence des choses qui les rend belles. Parce que calculer la valeur mathématique d’une personne, c’est juste une belle équation pour être malheureux. C’est bien d’être rationnel. Mais pour certaines personnes, je pense que l’irrationalité ne leur ferait pas de tort une fois de temps en temps. Le concept que rien n’est assuré, que tout puisse aller pour le mieux ou l’inverse.

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Tout peut aller pour le mieux. Autant que tout peut aller tout croche.

On a justement la possibilité de faire changer les choses, de mettre les chances de notre côté. Les bonheurs simples et rapides, suivis des peines banales ou plus difficiles. Les montagnes russes d’émotions, moi je les trouve belles. C’est justement le high que ça apporte qui donne le goût d’attendre encore en file pour faire un deuxième tour.

Le concept derrière les beaux slogans d’encouragement, de persévérance, comme quoi on peut obtenir ce qu’on veut en y travaillant, ben c’est celui-là. Une situation, une rencontre, une opportunité, et même une relation. Tout peut changer, d’où l’importance de saisir que tout part de l’impermanence des choses.

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