Il y a des moments qui sont faciles, mémorables, joyeux. Il y en a aussi qui sont très difficiles, tristes, qu’on veut oublier et qui nous demandent de la motivation. Dans certains de mes précédents textes, ces derniers, ceux qui demandent beaucoup et qui sont difficiles ont été le sujet. Mais aujourd’hui, je vous dévoile les raisons qui me poussent à en parler, qui me donnent une certaine partie d’inspiration pour écrire sur ce blogue.

Oui, depuis pas très longtemps, j’ai décidé ne plus cacher certaines choses concernant ma vie. Ce choix n’a pas été facile, car je ne voulais pas être celle qui revient tout le temps sur les choses du passé. Je ne voulais pas non plus être prise en pitié par d’autres qui ont eu vécu de choses plus normales, mais surtout, je ne voulais pas être celle qui s’apitoie sur son sort. Mais j’ai fini par comprendre que de ne pas en parler revenait à cacher ma vie qui est celle qui aujourd’hui me rend heureuse. Puis, ma vie ne se résume pas uniquement aux moments très difficiles mentalement avec mon père, car ceci n’est qu’une partie parmi tant d’autres. J’ai également compris qu’en n’en parlant pas, en gardant tout pour moi, je me renfermais encore plus et ça me torturait. Ça me torturait, car la charge est trop lourde pour moi. Je m’épuise et je me rends malade à coup de migraines, de mal de cœur et autres. Je peux vous dire que cela n’est plaisant pour personne y compris moi, mais ça me fait réaliser qu’il y a certains moments que je suis capable de gérer seule et d’autres non et clairement les moments où j’étais chez mon père sont des choses que je suis incapable de gérer seule.

J’ai compris ce qui suit il y a quelques années : Les évènements vécus ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui, car ils m’ont appris des choses qui me sont utiles dans la vie. Cette leçon m’a permis d’écrire L’hommage à mon beau-père, car c’était ma façon de, oui, rendre hommage à mon beau-père, mais aussi c’était ma façon de dire cette leçon et de la partager avec d’autres à ma manière, l’écriture. À l’écriture d’un texte sur un blogue dont je connaissais l’existence, dont je suivais, dont je lisais très souvent les articles, dont j’aimais ce qui en dégageais et dont je sentais que je pouvais me sentir à l’aise de parler de plein de sujets différents, sensibles ou non pour moi.

écriture main livre crayonSource image: Unsplash

Donc, mon premier texte sur ce blogue était mon entrée en matière de me dévoiler à d’autres, de me lancer dans quelque chose de nouveau. De nouveau, car oui, c’est la première fois que j’écris des textes comme ceux publiés, c’est la première fois qu’ils sont publiés et c’est une des fois où je me sens fière de moi. Fière de me voir publiée, de me voir assumée et de me voir à l’aise dans mon dévoilement.

Accueil