Cette pandémie aura fait des ravages sur certains commerces et entreprises, mais celle-ci aura également permis de réaliser que le télétravail est une possibilité très efficace.

Si le COVID a généré des inconvénients, certains avantages en sont nés.

De mon côté, je suis actuellement en télétravail. Plusieurs avantages en sont ressortis, dont économiser temps et argent. Pourquoi sauver du temps? J’ai la chance d’avoir un domicile près de mon travail. On parle de quoi? 10 minutes maximum en voiture? Par contre, si je comptabilise l’aller-retour quatre fois, soit matin-midi et soir, c’est tout de même 40 minutes de sauvées par jour.  De plus, étant à la maison, l’heure du lunch correspond à une heure complète. Une heure complète pour prendre le temps de manger un repas santé, prendre une marche pour m’oxygéner le cerveau, préparer le souper. C’est une heure à moi, au lieu de manger vite fait un sandwich avant de retourner rapido au boulot.

Image via Radio-Canada

Je réside près de mon bureau, l’essence n’est pas ma grande source de dépense. C’est tout de même du carburant et du kilométrage en moins, on parle de 20$. J’économise aussi sur le café acheté sur le pouce au dépanneur du coin, alors qu’on n’a pas le temps de s'en faire couler un avant de partir. Un grand café à 4$, 5 jours par semaine, c’est tout de même un total de 20$.

Étant en télétravail, mes enfants ne fréquentent plus le service de garde et utilisent le service de transport scolaire, qui est gratuit,  à environ 10$ par jour, donc 100$ par semaine si on a deux enfants, les coûts s'accumulent.

Donc le télétravail, pour ma famille, c'est tout de même une économie de plus ou moins 140 $. C'est gros!

Le télétravail n’est pas seulement agréable pour sauver du temps et de l’argent. Ça me permet de prendre le temps de m’occuper pleinement de mes enfants. Je passe moins de temps sur ma mise en plis, mon maquillage et le repassage des vêtements. J'ai moins de lunchs à préparer, donc j'en profite pour savourer mon café en m’occupant des enfants. Une fois la marmaille embarquée dans l’autobus scolaire, un petit déjeuner en paix pour ensuite m’installer à mon poste de travail.

Image via Jobboom

Sur l’heure du midi, j'ai le temps de couper des légumes pour cuisiner une frittata gratinée et d’aller à pied jusqu’à la poste afin de récupérer le courrier.

En après-midi, une pause est impérative, et il ne faut surtout pas la négliger. Je m’improvise un entrainement Tabata vite-fait et je peux mettre les poitrines de poulet prévues pour le souper dans la marinade. Vers 16h, j'enfourne le poulet, je pars une brassée de vêtements et hop! Dernière ligne droite de la journée.

Image via Women's Health Mag

Avec le télétravail, les rejetons reviennent en autobus, donc pas besoin de faire le tour de la ville après le boulot pour les rapatrier à la maison. Fini la run de lait du lundi au vendredi!

Le souper mijote tranquillement, pendant que les enfants relaxent sur le divan. Maman respire, tout le monde est content.

Image via Saveur Espresso

Oui, le télétravail comprend aussi une certaine source de solitude. Malgré les TEAMS, les Zooms ou les Hangouts avec les collègues et les divers comités, à part Lily (mon chat), je suis pas mal seule du matin au soir.

J’avoue que certaines choses me manquent :

  • Le café du matin en se racontant le dernier épisode des Mecs;
  • La pause improvisée, dans le bureau de la collègue d’à côté, à ventiler;
  • Le pain au banane maison que notre collègue apporte pour partager.

Il y a des avantages et des inconvénients comme dans toute chose. Il s’agit de trouver les pours et les contres. De mon côté afin d’atteindre l’équilibre, j’essaie de m’installer à mon bureau, seulement sur les heures de travail, mais je profite beaucoup de la flexibilité du «à distance».

J’essaie aussi de :

  • Sortir prendre une bouffée d’air une fois par jour;
  • Quand c’est possible j’essaie d’aller socialiser au gym trois jours par semaine;
  • Prendre une marche avec une amie;
  • Appeler ma maman pour prendre de ses nouvelles.

Il ne faut surtout pas s’isoler et s’oublier.

Image de couverture par Ian Dooley via Unsplash
Accueil