Aujourd'hui, le 28 janvier, se déroule la onzième journée Bell Cause pour la cause. Cette journée est importante afin de soutenir les problèmes de santé mentale. La santé mentale est encore taboue, même en 2021. Avoir une jambe cassée, c’est accepté socialement, mais vivre une dépression ou toute autre forme de santé mentale, c’est autre chose. Les maladies mentales ne sont pas visibles, c’est dans la tête que ça se passe. Tu peux sembler aller bien alors que tout est embrouillé dans ta tête.

sourire papier tristeSource de l'image : Unsplash 

Ça va bien? NON… Que ce soit la dépression, les troubles alimentaires, la bipolarité, l’anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, différentes formes de problèmes de santé mentale attaquent les Québécois.

Le 28 janvier, chaque fois que vous regardez la vidéo officielle sur Twitter, Facebook, Instagram ou TikTok, Bell versera cinq cents de plus pour des initiatives en santé mentale. Pour chaque appel ou message texte envoyé par les clients de Bell, l’entreprise versera également cinq cents. L’ambassadrice de cette année, Joanie Gonthier, a écrit un livre, « J'ai menti », sur ses problèmes de santé mentale. Elle a avoué publiquement sa dépression et ses autres problèmes.

De nature anxieuse, mon anxiété a augmenté à la venue de mes jumeaux. Moi qui souhaite performer dans toutes les sphères : être une bonne employée, une bonne maman, une bonne amie, une bonne épouse, une bonne styliste, j’ai éclaté. Je ne pouvais pas avoir le même rendement en étant maman. Je ne pouvais pas satisfaire à tous avec maintenant mes bébés. C’était un échec. J’ai échoué, je ne suis pas parfaite. Mon anxiété, voire ce besoin de tout vouloir contrôler, de tout planifier, avec des enfants, c’est impossible. Comment planifier ce que bébé te réserve ? Mon anxiété est également de tout appréhender, vivre dans le futur.

Quand l’école m’appelle, je pense qu'il est arrivé quelque chose à mon enfant, alors que c’est un simple rappel d’une réunion de parents. Mon enfant a le nez qui coule, ah non, pas le COVID qui frappe chez nous, alors que c’est un simple rhume de saison. Toujours appréhender le pire, alors qu’il ne s’est rien produit est si énergivore. Se faire les pires scénarios dans la tête, pour être prête si ça se produit, alors que les chances sont si minimes. Avec cette pandémie, plusieurs comme moi, ont perdu leurs repères.

femme masque tristeSource image : Unsplash

Dans ce contexte de pandémie mondiale, selon l’Institut national de la santé publique, il y a une hausse des cas de maladie mentale. Le confinement, le couvre-feu, l’isolement, la perte d’emploi, des difficultés financières. Le COVID a eu plusieurs dommages collatéraux dans les familles. Les gens ont été privés de leur gym, leur réseautage, leur divertissement et leur passion. Avec le COVID, mon vouloir de tout contrôler est impossible. Je ne peux pas voir qui je veux, je ne peux pas aller marcher après 20h00, je ne peux plus pratiquer le yoga. L’anxiété en a écopé. Les premières semaines de la pandémie, je prenais ma température quatre fois par jour (je revenais de Québec, alors que j’assistais à un congrès de plus de 500 personnes).

Un des remèdes pour contrer l’anxiété et plusieurs maladies mentales est le sport. N’étant pas de nature sportive, je me suis mise à pratiquer le yoga chez Samudra Yoga +. Dès le premier cours, j’ai eu une révélation. Cette activité me fait du bien physiquement, mais surtout mentalement. Je mets ma vie sur pause, mes tracas quotidiens sont à off, je pense à moi maintenant. Je me suis aussi acheté des livres, pour pouvoir mieux cheminer et relaxer. J'ai hâte de lire les derniers de Jérémy Demay et Nicole Bordeleau.

livre café fleurSource image Unsplash

Le 28 janvier, faites donc un don. Ces dons donnent du soutien et des services en santé mentale pour les gens d’ici. Prenez soin de vous, car personne d’autre ne le fera. Pour être une meilleure personne, vous devez d’abord commencer par vous aimer et vous choisir en premier.

Source image de couverture : Bell
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