Le début de la fin

Je ne pensais même pas me rendre jusqu'ici après le début de mon Cégep. Je croyais qu’après mes trois années de technique j'allais directement me retrouver sur le marché du travail. Surprise, je n'étais pas tout à fait le match parfait pour les études que je venais d'effectuer. Je ne vous cacherai pas que j'ai eu des moments d'insécurité, parce qu’honnêtement, je ne savais pas où la vie aller m'amener. J'ai pris la décision après une journée porte ouverte de m'inscrire à l'université, parce que je sentais au fond de moi que mon parcours scolaire n'était pas tout à fait terminé.

Je me suis inscrite dans un nouveau programme; je faisais partie de la première cohorte de celui-ci. Pour faire une histoire courte, c'est quelque chose en lien avec les communications. En commençant celui-ci, on dirait que je ne savais pas réellement où je me dirigeais. Les cours directement reliés à mon programme captaient mon intérêt, mais lorsque mes parents me demandaient ce que j'allais faire à la suite de l'obtention de mon diplôme, j'avais de la difficulté à répondre. Moi-même je ne savais pas réellement les débouchés de celui-ci, parce que je ne m'étais jamais réellement intéressée à ce monde avant.

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J'ai réellement eu le déclic à la suite de mon stage, il m'a vraiment permis d'ouvrir mes horizons vers le merveilleux monde des communications. Il est beaucoup plus vaste que je me l'imaginais, il est petit et immense à la fois. C'est un monde où tout semble connecté; les connexions sont extrêmement importantes, tout le monde semble s'entrecroiser. Je m'enligne vers ma dernière année universitaire; il y a trois ans, elle m'aurait fait peur je vous dirais, mais aujourd'hui, je commence celle-ci avec un travail dans mon domaine. Je suis loin de le tenir pour acquis, mais si jamais mon travail est bien, ma personne s'intégrera bien à cet endroit et je risque d'avoir une place où me poser après mes études. Pour être honnête, cette vision de l'avenir me rassure.

Surtout que tout mon monde semble se concrétiser au sein de cet endroit. C'est un début vers la vie d'adulte. Avant je vous aurais dit que j'avais peur, mais je me sens fébrile à ce nouveau départ. J'ai hâte de me voir évoluer tranquillement dans ce monde qui m'est inconnu. Je sais que les premières impressions comptent beaucoup dans ce milieu, donc j'ai peur au fond de moi de mal paraître, de froisser quelqu'un, de sembler asociale tandis que c'est seulement une petite gêne.

Bref, parfois je tombe beaucoup dans ma tête pour des choses qui n'en valent clairement pas la peine. Au fond de moi, je sais que je donne le maximum de moi-même lorsque je suis passionnée et que j'aime quelque chose. La personne que je dois satisfaire avant tout, c'est moi-même, et parfois je l'oublie et je suis trop dure envers moi-même.

Je commence ma dernière année universitaire et mon sentiment face à celle-ci est plutôt bon puisque je sais que je m'enligne dans la bonne direction, et ce dans toutes les sphères de ma vie. J'ai un bon feeling!

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