Le courage de se choisir, pour atteindre l’équilibre.

Se choisir, c’est mettre en lumière l’amour qu’on a envers soi-même avant de pouvoir l’offrir aux autres. Se choisir peut paraître égoïste, incompréhensible pour certains, et déstabilisant pour soi-même. Cela peut même engendrer l’effondrement des puissantes structures autour de nous, qu’on avait pris tant de temps à reconstruire. Parfois, on se contente d’une vie sans bonheur par peur que tout tombe en ruine. Cependant, c’est d’avoir un attachement à la vie actuelle qui est une ruine. Une ruine, c’est la vie de la transformation. C’est comme le mur d’un édifice que l’on rebâtit, à la suite d’un effondrement. La vie, au fond, c’est de perpétuelles vagues de transformation à laquelle on doit faire face. On doit s’ouvrir aux changements, aux transformations délicates, mais tellement libératrices. Une métamorphose personnelle pour passer à travers les différentes phases de sa vie, tout comme la chenille qui se transforme en papillon. C’est une métamorphose, une renaissance. C’est aussi prendre du recul pour voir les choses différemment, pour prendre le temps de ressentir ce nouvel air et pour laisser cette nouvelle conscience s’installer. Apprendre à renaître, pour s’envoler de ses propres ailes, un peu plus haut, un peu plus loin. De mettre à nouveau des lunettes d’enfants, afin de voir gaiement le monde rempli de couleur, de nonchalance et de douceur.

En étant capable de changer son état d’esprit, il est donc plus facile d’accéder au bonheur. Cependant, on doit nourrir notre propre bonheur, pour pouvoir nourrir celui des autres, par la suite. On dit souvent que le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur. C’est pourquoi il est important de cultiver sa joie de vivre, pour pouvoir ensuite la faire transparaître. Il est important d’apprendre à lâcher prise, à être ancré davantage dans l’instant présent, dans ses propres besoins. C’est de s’arrêter pour respirer et pour penser à ce quoi on aspire. À la personne qu’on a envie d’être. À trouver la paix intérieure et être honnête envers soi-même. L’important est de s’aimer à travers nos choix, à travers nos décisions, même s’ils évoquent une dualité entre notre cœur et notre âme. Pour s’aimer inconditionnellement, pour nourrir cet amour, on doit apprendre à mieux se choisir. Pour se choisir, on doit apprendre à mieux se connaître. Pour apprendre à se connaître, on se doit de ralentir, de respirer et de mettre en action nos désirs qui sont enfouis au plus profond de nous. On doit s’épanouir pour évoluer et devenir la meilleure version de soi-même. On doit être son propre voleur de joie et ne laisser personne d’autre le faire. S’incarner de la connaissance de soi…

« La connaissance de soi est reliée aux chakras sacrés et racines aussi nommées Muladhara en sanskrit. C’est le premier chakra au niveau du périnée, à la base de la colonne vertébrale. Il est la base de la vie. La principale fonction du Muladhara, est d’ancrer, d’enraciner l’individu, pour qu’il ne fasse plus qu’un avec la vie. C’est la véritable racine de notre arbre de vie, le siège de la sécurité, des besoins fondamentaux, le bien-être, etc. »

Par ailleurs, on doit savoir accueillir et écouter notre intuition. Rien ne se créé de l’extérieur. On doit se cultiver. Nourrir son propre bonheur. On doit écouter la petite voix qui nous parle, qui nous fait douter, qui nous pousse à réfléchir et à réagir.

C’est la porte vers un progrès substantiel, pour mettre un équilibre dans sa vie. Tout comme l’eau cherche son propre niveau, l'être humain, lui, cherche son équilibre de vie. Nous sommes tous dans une quête de bien-être. Nous cherchons tous à trouver cet équilibre de vie qui nous remplit de bonheur. Un équilibre entre notre corps et notre esprit, où chaque partie de notre être est en parfait contrôle. Il y a tellement de choses dont on ne peut contrôler du monde extérieur. Dès que l’on franchit le seuil de notre maison, la vie défile à toute vitesse. Même s’il nous est impossible de la ralentir, nous pouvons toutefois nous l’approprier, en prendre le contrôle. Reprendre le contrôle sur nos habitudes de vie, sur notre temps, mais aussi sur nos rêves. Pour y arriver, on doit faire des sacrifices. On doit se débarrasser des choses qui nous nuisent, qui nous pourrissent la vie. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, il s’agit d’être stable dans toutes les sphères de sa vie.

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En tant qu’être humain, nous sommes tous faillibles. Les aléas de l’existence peuvent donc facilement nous atteindre. Lorsque ceux-ci surgissent, nous nous sentons impuissants, puis nous nous posons des questions. Beaucoup trop de questions… Cependant, nous n’avons pas toujours de réponses à nos questions. Parfois, les réponses sont limpides, d’autres fois celles-ci restent abstruses et vides de sens. Ce que j’essaie de vous dire c’est qu’à travers tous les moments tumultueux de votre vie, il est possible d’atteindre cet équilibre. Ce sentiment de sérénité, cette harmonie que nous cherchons tous à atteindre. L’important n’est pas seulement de prendre soin de soi sur une base régulière, mais surtout qu’on apprenne à s’aimer tel qu’on est. Qu’on se choisit, en dépit des autres, pour notre propre bonheur.

Chacun d’entre nous est individuellement un océan rempli d’insondables richesses infinies. La paix de l’esprit et la santé du corps sont inévitables lorsqu’on se met à penser et à vouloir se sentir convenablement. Parfois, notre âme nous parle et nous envoie le message, de se choisir, on ne peut pas entendre consciemment cette silencieuse activité intérieure, tant et aussi longtemps qu’on ne s’écoute pas, qu’on n’est pas aligné avec soi-même. En pleine harmonie et abondance.

On ne devrait pas avoir peur de se choisir. La seule peur que nous devrions avoir, ce sont les pensées, que nous créons, envers soi-même. Tous les êtres humains n’en sont pas eux-mêmes, étapes de vie. Chacun doit suivre son intuition. Chaque étape est un enseignement. La quintessence de toute raison de vivre.

Il n’y a pas de mauvais moment pour se choisir et surtout il ne faut jamais s’abandonner soi-même.

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