L'amour au temps du numérique, version moi + un look de première date

Vous avez probablement déjà visionné ou en avez certainement entendu parlé: le "documentaire" intitulé L'amour au temps du numérique diffusé sur Télé-Québec a énormément fait jaser ces dernières semaines. On lui reproche notamment peu de rigueur journalistique et le fait que l'échantillonnage choisi pour le documentaire n'est pas très représentatif de la réalité. Oui, ça existe, des filles qui invitent des gars différents chez elles chaque semaine et des gars qui ont comme seul but de séduire un maximum de filles pour "vivre leur jeunesse". Je ne les juge pas, c'est leur vie, ils font bien ce qu'ils veulent, mais c'est loin de représenter la majorité de la jeunesse québécoise. Je ne me suis pas reconnue dans le documentaire et je n'ai reconnu aucune de mes amies célibataires ni aucun gars que j'ai déjà rencontré. J'ai donc décidé de vous raconter ma petite histoire d'amour au temps du numérique, juste pour vous prouver qu'il n'y a pas que du mauvais dans tout ça. Ça ne fait pas longtemps, mais maintenant, j'y crois aux belles histoires d'amour 2.0.

Je ne suis plus célibataire depuis peu, mais je l'ai été pendant longtemps. J'ai utilisé les applications de rencontre (et même un site au début) de façon intermittente pendant ce temps-là. Intermittente parce que je hais les premières dates et que je n'y croyais pas. Mais je continuais de les utiliser parce que, bon, je suis une blogueuse mode. Je n'en rencontre pas dans la vie des célibataires hétéros intéressants. Oui, j'en ai eu des dates plates. Des dates où, au premier regard, je savais que je ne reverrais plus jamais ce gars-là. D'autres, j'étais certaine de les revoir et je n'ai plus jamais eu de nouvelles. Ouch, l'orgueil! Il y en a d'autres aussi que j'ai vus à quelques reprises jusqu'à ce qu'on arrête de se parler. Palpitant, vraiment. Tout ça m'a amenée à haïr les premières dates et à avoir envie de toutes les choker à la dernière minute. À l'inverse des gens qu'on peut voir dans le documentaire, je ne me suis jamais servi de ces outils de rencontre pour augmenter mon number semaine après semaine et je sais que je ne suis pas la seule.

Maintenant, le punch: j'ai rencontré mon chum via une application de rencontre. Pas Tinder, mais bien Happn... C'est à peu près le même principe, mais selon mon expérience, il y a moins de creeps sur Happn et j'ai eu l'impression que cette app est moins utilisée par ceux qui veulent juste fourrer (peut-être que c'est moi qui me fourre le doigt dans l'oeil, mais bon). Ça ne fait pas très longtemps que je suis avec lui, mais jusqu'à maintenant, ça se passe vraiment très bien: je le trouve super beau, on a plein de points en commun, il s'entend bien avec tout le monde, on a énormément de fun ensemble et même ma grand-mère est tombée amoureuse de lui quand je l'ai présenté à ma famille. Tout ça pour vous dire, mesdames, de ne pas abandonner et que, oui ça se peut. Tu vas avoir plein de dates de marde avant d'en rencontrer un qui puisse te correspondre, mais ça se peut. Ne perds pas espoir! C'est sûr que tout le monde rêve de rencontrer quelqu'un dans la vraie vie, d'avoir un coup de foudre dans la rue ou de tomber amoureuse de l'ami d'un ami, mais dans la réalité ce n'est pas si facile. C'est pourquoi les applications de rencontre sont tout simplement un nouveau moyen d'ouvrir nos horizons et il ne faut pas oublier que chacun les utilise comme il l'entend - il suffit de toujours mettre les choses au clair, d'être prudent et de ne pas oublier de se protéger. Wink, wink.

Pour l'occasion je vous présente aujourd'hui un look qui serait parfait pour une première date par temps frais! Je porte une robe Sosie Sosie que j'adore. Si vous ne connaissez, c'est une marque québécoise qui est spécialiste des coupes très minimalistes, avec aucun flafla. Elles utilisent des matières de grande qualité qui vont durer longtemps, le tout avec des lignes impeccables. Je les suis depuis plusieurs années et j'aime l'aspect intemporel de leurs créations. À découvrir! En passant, Sosie Sosie sera au Salon des métiers d'art à partir de ce weekend jusqu'au 20 décembre. Le collier statement et les boucles d'oreille sont signées Mohawki, une autre marque locale que j'aime beaucoup. En fait, mon look est presque 100% montréalais, car la pochette est une création de Kilani. Qu'en dites-vous?

Le look:

Robe: Sosie Sosie

Bijoux: Mohawki

Sac: Kilani

Bottines: Toms

Photos: Sarah Emily St-Gelais

Maquillage: Kellie Arlene Farfan