Connaissez-vous RAD?

RAD c'est le nouveau venu de notre chaîne nationale, Radio-Canada, qui se veut être un véritable laboratoire de journalisme proposant une façon jeune et dynamique de consommer de l'information. Dernièrement, cette nouvelle branche qui a fait beaucoup jaser l'automne dernier,  proposait aux internautes des capsules traitant de l'importance du code vestimentaire.

À l'Assemblée Nationale et dans la sphère publique du vedettariat québécois, devrait-on imposer une tenue à nos personnalités publiques? Est-ce qu'un code vestimentaire a encore sa place dans nos institutions?

Image result for catherine dorion radio canada

source image: Radio-Canada

Ces deux capsules Web (que vous pourrez retrouver juste ici) font référence certainement au scandale vestimentaire de la députée de Québec solidaire, Catherine Dorion, et à la fameuse tenue de la chanteuse, Safia Nolin, au Gala l'Adisq 2017 . En effet, toutes deux ont défié les codes de leurs institutions respectives et ces « rébellions » ont fait couler beaucoup d'encre.

Au bureau du Cahier, ces reportages ont fait énormément jaser et on apporté maints débats. On avait assurément des gens qui étaient pour le code vestimentaire et d'autres, qui se tenaient complètement à l'opposé croyant que celui-ci brimait l'expression des personnalités publiques.

Image result for safia nolin radio canada

source image: Radio-Canada

Le code vestimentaire est assurément un sujet délicat car ce n'est pas dans toutes les sphères publiques qu'il devrait être nécessairement valorisé, comme le pense notre collabo Françoise.

« Selon moi, le code vestimentaire devrait être repensé et peut-être précisé à l'Assemblée Nationale car il démontre le respect des élus pour cette institution. Des gens de tous les milieux peuvent accéder comme représentant de leur communauté à la chambre parlementaire.  Ils devraient, selon moi, se démarquer par leurs idées et non pas par leur style vestimentaire. Quelques fois, le propos du dit élu n'est même pas entendu car on s'attarde trop à comment il est habillé. Je pense tout de même, comme le reportage de RAD le démontrait, que le cas du Président bolivien, Evo Morales, est réellement intéressant. C'est un bel exemple d'un individu qui a joué avec les codes qui lui étaient imposés avec son propre style et  sa personnalité. Pour ce qui est des personnalités publiques telles que Véronique Cloutier, Marie-Pier Morin et Hubert Lenoir, je crois qu'un code verstimentaire ne devrait pas être imposé d'un et devrait même allé davantage au gré de leur fantaisie. Ce sont des artistes et ça fait partie de leur métier de nous en mettre plein la vue! »

Camille Dg, elle, croit plutôt que les élus de de l'Assemblée Nationale ne devraient pas être imposés par quelconque tenue que ce soit, mais qu'ils devraient respecter tout de même une certaine décence.

« On ne veut tout de même pas voir un décolleté indécent lors d'un discours sur le sort de nos communautés autochtones! Il ne devrait pas y avoir de vulgarité dans les tenues de nos élus, mais je crois que Catherine Dorion est justement un bel exemple d'une tenue acceptable qui ne suit pas « l'uniforme conventionnel». Une tenue peut exprimer une opinion politique comme c'est le cas justement du Président bolivien, Morales, qui, proche du peuple, porte des tenues atypiques lors de ses sorties publiques. Par ce geste, les Boliviens se sentent plus proches de leur président et c'est certainement un bel exemple, comme l'est aussi notre député, Catherine Dorion, qui défie, heureusement les normes. »

Quant à notre chargé de projets, Mathieu, il croit tout simplement que le code vestimentaire n'a pas sa place à l'Assemblée Nationale, car c'est un lieu public, fait pour le peuple.

« Le code vestimentaire favorise selon moi l'élitisme. Les propos d'un élu en costard Hugo Boss pourraient paraître plus éloquents parce que justement son habit suggère un statut plus élevé dans la société. Aussi, ce n'est pas tous les élus qui ont les moyens de s'acheter de tels habits, si réellement l'Assemblée est ouverte à toutes les strates de la société! L'habit ne devrait pas influencer les propos de nos politiciens et ce, en aucun cas. Laissons libre cours à notre liberté d'expression et laissons nos élus tranquilles afin qu'ils se penchent davantage sur de réels enjeux!»

Notre stagiaire, Alex, penche d'avantage sur un code vestimentaire imposé,  mais qui serait toutefois beaucoup plus « ouvert » et ne comporterait pas de balises telles que le tailleur ou la cravate.

On veut maintenant avoir ton  avis!

Penses-tu qu'un code vestimentaire a sa place dans nos sphères publiques et politiques?

source image de couverture :  Radio-Canada, Caroline Turbout

Accueil