32 ans. Chaque fois que je dis mon âge, une partie de moi n'y croit pas vraiment. 32 ans. Et je me sens encore comme une enfant trop souvent. Je dis à la blague que je suis une adulescente avec beaucoup de responsabilités (un condo, une agence et j'en passe). Malgré mes premiers cheveux blancs (que j'arrache même si on me dit de ne pas faire cela), je pense que j'ai encore, souvent, l'air d'avoir la mi-vingtaine avec mon attitude qui se prend rarement au sérieux. J'aime ma spontanéité et la légèreté d'une vie que je ne veux pas stricte. Dans ma tête, la trentaine n'a pas changé grand-chose. C'est un drôle de chiffre. C'est un chiffre, par contre, qui fait en sorte qu'une femme se remet en question.

32 ans: est-ce que je veux des enfants?

Je n'hésite pas. Je sais que la réponse est oui. Mais est-ce que je ressens une urgence? Non, si ce n'est ce foutu âge qui ne cesse d'avancer et qui me rappelle que le temps est compté. Certes, compté en années, mais tout de même, je ne peux plus simplement balayer la question par en avant comme à 21 ans.

32 ans: est-ce que je veux une maison?

J'ai un condo, mais je me sens à l'étroit et j'ai envie de plus. J'ai envie d'une cour, moi qui ai toujours adoré la terrasse sur mon toit plein soleil. Ce soleil, d'ailleurs, devant lequel je me couchais avant sans compter le temps pour être la plus basanée possible. Je mets maintenant de la crème solaire tous les jours, été comme hiver. Je ne veux pas rider. Rider. J'en parle depuis trois ans. Avant, jamais je ne pensais que ces petites lignes feraient si rapidement leur chemin sur mon visage, marquant le temps qui passe sans que je ne vois l'horloge juste devant.

32 ans: est-ce que mon corps continue de me suivre?

Oui et non. Oui, je demeure une femme en forme qui bouge tout le temps. Mais mes soirs d'alcool (vous pouvez lire en chantant ici les soirs de scotch, ça trahit aussi mon âge) ne sont plus aussi doux le lendemain. Mon corps me chicane. Et la bédaine, quand j'en prends un peu suite à des abus (j'aime autant avoir une vie saine que de m'amuser à fond un vendredi soir), elle tend à vouloir rester. Mon corps ne me permet plus les même folies qu'avant.

Mais est-ce grave tout cela? Non. Étrangement, moi qui pensais être un esprit libre à jamais (demandez à mon amoureux, il déteste le fait que je suis de celles qui fait ce que je veux, quand je veux, sans jamais prévenir), j'aime ce calme de la trentaine qui s'installe en moi. La vie change. La trentaine, la bédaine, mais je suis encore plus heureuse qu'avant. Parce que je m'aime avec mes petits cheveux blancs, ce ventre moins plat et ces rides. Parce que je sais que les prochaines étapes seront belles aussi. Comme toute la vie!

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S'entraîner dehors l'automne venu

Jouer dehors, l'été, c'est facile. On met ses souliers de course et sans trop se poser de questions, on peut jouer dehors. On dirait que l'automne fait peur alors qu'au contraire, pour moi, ça permet de profiter encore plus de la nature. Pourquoi? Parce qu'on peut dire au revoir à la chaleur accablante et se concentrer sur le sport tout simplement. Certes, on peut avoir froid en bougeant, mais comme disait ma maman quand j'étais petite: «si tu bouges, tu n'auras pas froid». J'aimerais dire qu'elle avait tort, mais non, elle avait raison! Voici donc un ensemble d'entraînement pour les journées plus froides. Je trouve qu'il permet de bouger, mais d'aller prendre un thé après... parce que c'est tout de même à la mode, non?

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Le look:

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