Tu es assez intelligente.

Tu es assez belle.

Tu es assez bonne.

Tu es assez forte.

Ce que tu es est suffisant.

Je sais que parfois, tu es tout seul chez toi. Et tu penses, tu penses à tout ce que tu n’as pas fait encore. Toutes les promesses que tu t’étais faites et que tu n’as pas encore respectées. Tous les rêves que tu as eus et que tu n’as pas encore réalisés. Et tu t’inquiètes, tu te demandes : est-ce que je vais réussir? Est-ce que je vais échouer?

Cette phrase, tellement lourde et poignante, qui nous a tous déjà habités. Est-ce que je vais échouer? Le tourbillon commence alors, et la pression de la réussite nous emporte pour quelques instants. On devient anxieux, préoccupé, stressé et triste. Triste de penser que peut-être, quelque part, on ne va pas réussir nos projets. Que peut-être quelque part, on ne va pas voyager autant que nous l’avions souhaité. Que peut-être quelque part, nous n’avons pas fait les bons choix. Que peut-être quelque part, nous allons manquer de temps. Est-ce qu’il est trop tard?

Je ne connais pas ton âge, mais je sais que tu as encore le temps. Je ne connais pas tes rêves, mais je sais que c’est possible. Je ne te connais pas, mais je sais que tu as tout ce qu’il faut pour réussir. Comment est-ce que je le sais?

Tu es assez déterminée.

Tu es assez passionnée.

Tu es assez drôle.

Tu es assez bien.

Ce que tu es est suffisant.

Source: Pixabay

Nous vivons dans un monde où la pression est constante. Malgré notre entourage, notre domaine ou notre environnement. Nous avons toujours l’impression que ce que nous sommes n’est pas assez. Que nous pouvons faire plus, donner plus, aimer plus, performer plus, être plus… Et si, au bout du compte, ce que nous étions était suffisant?

Cette pression que tu t’imposes chaque jour, c’est le reflet d’un désir, le désir de réussir. Ce désir, tu peux l’utiliser, de façon destructive ou constructive. Pourquoi souligner ses mauvais coups, se taper sur tête et se décourager? Personne n’a été mis sur la terre pour te dire que tu fais bien ton travail, que tu es un bon père, une bonne mère, un bon employé, que tu as du talent et que tu vas réussir. C’est ton travail à toi, de le faire, quotidiennement.

Utilise cette envie de réussir au maximum de ses capacités. Pense avec un esprit créatif et laisse ton esprit de compétition derrière toi. Tout le temps perdu dans l’incertitude et la peine de tes erreurs du passé, tu peux le prendre pour créer où tu seras demain. Tout le temps perdu pour être jaloux des autres, tu peux le prendre pour les féliciter d’être où ils sont rendus (rappelle-toi qu’une place t’attend quelque part, toi aussi). Tout le temps perdu à te plaindre des choses que tu n’as pas eues, tu peux le prendre pour maintenir une gratitude vivante et sincère pour tout ce que tu as. Tout ce temps perdu à pleurer les rêves que tu n’as pas réalisés, tu peux l’utiliser pour en créer de nouveaux, encore plus satisfaisants et valorisants que ceux que tu t’étais souhaités. Prends cette énergie que tu perds dans l’angoisse et les questions et crée.

Fais, chaque jour, tout ce qui peut être fait à ce jour, pour avancer comme tu le mérites. Dans le plaisir et la légèreté. Parce que, ce que tu es est suffisant.

Source: Flickr

Crédit photo de couverture: Pixabay

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