Se condamner par la peur de l’échec 

Étrange le rapport que nous avons tous vis-à-vis la peur, ce sentiment totalement irrationnel et unique à chacun d’entre nous. Nous définissons nos peurs, nous les créons et lorsqu’on les côtoie, nous sommes face à un choix: le choix de les affronter et de les surmonter ou celui d’abdiquer, voire même de reculer. La peur n’existe pas. Bien sûr, le sentiment et l’émotion qu’elle suscite sont bien réels, mais la peur n’est que le produit de notre imagination, nous amenant à craindre des choses qui nous sont inconnues, que nous ne pouvons maîtriser. Et trop souvent, cette visualisation du futur nous paralyse, nous empêchant de réaliser quoique ce soit. Ce qui m’amène à parler de la pire peur – celle d’échouer.

fail, succes , rêve , stress

Sources : www.oursuccessfulfailures.com

Ceux qui réussissent vous diront tous qu’on ne doit jamais avoir peur d’échouer. Il est impossible de toujours gagner, mais il ne faut jamais abandonner, ne jamais avoir peur de prendre une décision et de toujours continuer, même devant l’inconnu. Et si on tombe, on doit se relever et continuer. Car si l’abandon est permanent, l’échec est momentané. À travers l’échec, on apprend, on grandit.

try, fail, repeat, success

On s’impose nos peurs, on les crée. Alors, on peut tout aussi bien les surmonter, les maîtriser et les détruire. Dans la préparation pour mon ultra marathon, le poids du succès que je m’imposais a généré une peur profonde chez moi, celle d’échouer et par conséquence, de décevoir. Cela m’a pris du temps à comprendre que mes craintes les plus profondes n’étaient pas reliées à mes inaptitudes ou mon incapacité de réaliser mon rêve, mais de mon potentiel sans limite, de cette force en moi qui me pousse à toujours me dépasser. J’ai compris que l’échec est un passage et non une finalité et qu’il y avait pire qu’échouer; ne pas essayer. Depuis, j’ai décidé de m’alimenter de cette peur, je l’ai apprivoisée, elle me motive. J’ai compris que cette peur de l’échec, cette pression que je m’impose m’habitera toujours et me connaissant, je n’abaisserai pas mes standards. Alors, j’ai pris mon défi, je l’ai découpé en plusieurs étapes et je l’ai ainsi affronté, une étape à la fois. Je me suis imposé une rigueur de travail et c’est le cumul de ces petites réalisations qui me permettront d’affronter ce défi. Et force est de constater que cette approche s’est transposée dans toutes les sphères de ma vie, autant professionnelle que personnelle.

stress, réaliser , vieSources: www.aufeminin.com

Accueil