Ce soir en regardant le ciel dégagé et parsemé de toute ces étoiles, j’ai eu l’impression que la lune était malade. Même si le ciel était beau et semblait rempli de bonheur, pour moi elle avait l’air remplie d’amertume. Enivrée d’une couche de désespoir. Elle avait l’air d’avoir trop souffert.

Normalement, quand je lève les yeux vers le ciel, c’est pour moi une question d’espoir. J’ai toujours l’impression que quelqu’un me voit et me suit à tout coup. Comme si un être cher était présent pour me réconforter. Quand je regarde vers le ciel, c’est pour me retrouver. Par contre, ce que j’ai vu ce soir était tout sauf réconfortant. J’ai réalisé que ce n’est pas seulement mon âme qui est malade mais mon ange gardien également.

En fait, je crois qu’il est parti depuis un bout de temps. À cause de ma négativité et de mon inconscient qui est souvent trop intense, même le ciel m’a quittée. Il y a des jours où je comprends totalement pourquoi. Mais il y a d’autres jours où je me pose la question du comment. Comment est-ce possible de penser qu’un certain moment un ange était là pour moi, pour me faire voir le bonheur et les jours qui peuvent être si merveilleux et du jour au lendemain me laisser complètement tombée.

Ce qui me fait le plus mal, c’est de concevoir et de réaliser que nous sommes vraiment faits pour construire notre vie nous-mêmes. Que personne ne sera là éternellement. Qu’il faut apprendre à s’aimer soi-même avant de pouvoir aimer quelqu’un. Ce soir, ce n’est pas seulement la lune qui semblait malade, mais c’est moi qui le suis. Je suis malade de vouloir un peu trop. Je suis malade d’avoir pensé pouvoir régler mes problèmes, mes émotions et mes envies. Je voudrais tellement une vie simple, sans doute et sans rancoeur.

Une vie remplie d’amour et d’espoir. J’ai ouvert mes yeux ce soir et j’ai compris que d’obtenir une belle vie, c’est de se la créer tout simplement.

Source image de couverture : Unsplash

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