/https%3A%2F%2Flecahier.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F07%2Fcapture-decran-2017-07-24-a-11-30-25.png)
À l’aube de mes vingt-huit ans, je réalise certaines choses. Certaines sont positives, d’autres, négatives, et d’autres, carrément du type coup de poêle en fonte dans le front. Il y a certains moments où ces woks de la vie sont utiles, voire nécessaires, pour nous faire évoluer et grandir. On ne voit pas toujours leur utilité sur le champ et on ne comprend pas le pourquoi du pourquoi… mais on s’en passerais-tu rien qu'un peu?
J’ai fait l’analogie avec le deuxième film Home Alone (Ou, Maman, j’ai encore raté l’avion!), parce que j’ai parfois l’impression de me retrouver seule dans cet aéroport qu’est la vie. Il ne faut pas perdre notre billet, être certain de prendre la bonne porte, s’assurer d’avoir nos bagages pour ne pas se retrouver... tout nu! Les gens vont et viennent, t’évitent ou te rentrent dedans, tu te fais scruter par les agents de sécurité. Bref, ça brasse. Et ça finit que tu te ramasses seul parce que tu t’es trompé d’avion. Juste parce que pendant une seconde, tu as perdu le focus...
C’est là que le système D embarque.
Et t’as pas trop le choix.
Personne pour te dire quoi faire, quoi manger, où aller, quoi dire, quoi choisir, etc. La liberté! On se promène, on trotte, on gambade dans les rues, avec nos petites mitaines à cordons, émerveillés par tout ce que l’on voit!
Source @Idalia Candelas
Et à un moment donné, on tombe face à face avec des durs à cuire. Des personnes, des événements ou des situations qui te rappellent à quel point tu es seul, à contre-courant, décalé par rapport aux autres. Même si on se sauve, même si on court comme un petit lapin, les méchants nous rattrapent. Tu sais pourquoi? Parce qu’il faut les affronter. Même si ça ne nous le dit pas… Même si on préférerait se cacher et attendre que ça passe. Il faut se préparer un plan, prévoir quelques manigances et essayer de faire face aux brutes qui nous attendent dans le détour. Même si on réussit à les éloigner, à les affaiblir sur le coup, elles finissent toujours par revenir, encore plus vicieusement.
Cependant, entre-temps, on rencontre des gens. De bonnes personnes. Comme la dame aux pigeons. Mais on ne sait pas toujours que ce sont de gentilles personnes qui peuvent nous venir en aide. Parfois, c’est parce que nous avons peur de l’inconnu. Parfois, c’est parce que nous ne voulons pas que quelqu’un perce notre petite carapace, celle qui nous protège à merveille des coups durs. De temps en temps, c’est parce que nous ne réalisons pas que nous avons besoin d’aide. Et à un certain moment, alors que tu te fais garrocher une horde de chaudrons sur la gueule, cette personne t’apparaît. Bon, dans le film, la dame aux pigeons sauve carrément la vie de Macaulay Culkin (Qui, à l’époque, était coquet, faut se le dire. Maintenant… Pauvre enfant. Bref…) Ça ne sera peut-être pas aussi intense dans la vraie vie, mais tu vois ce que je veux dire!
Source @ohgigue
Une bonne personne te viendra probablement en aide alors que tu t’y attendras le moins, et ce, peu importe la façon. tu comprendras probablement plus tard et tu trouveras sûrement la raison pour laquelle elle est entrée dans ta vie. Elle ne lancera pas une poche de graines d’oiseaux pour ensevelir les méchants coups durs sous une montagne de pigeons (quoique ça serait drôle à voir!), mais elle te donnera certainement des outils pour t’aider. Il faut simplement les accepter!
Et tout est bien qui finit bien, en courant dans la rue sur une musique victorieuse pour sauter dans les bras de ta maman. Bien, ça, c’est la fin du film. Désolée si je vends le punch. Mais on espère toute une fin de ce genre!
Soit dit en passant, j’ai l’air d’écrire en toute connaissance de cause. C’est vrai, pour une partie. Le début. Le milieu. Bref, j’ai quelques ecchymoses dans le front, car j’ai reçu une couple de coups de poêle. Ça, fesse, faut se le dire. Mais en décrivant le cheminement, on dirait que je me le suis mis en lumière.