Contrairement à bien des familles, moi je ne viens pas de celles qui se complimentent ou s’encouragent souvent. Je ne me souviens pas la dernière fois que mes parents m’ont dit que j’étais belle ou que j’avais la force nécessaire d’accomplir mes objectifs. Je ne me souviens pas non plus d’encouragements à continuer mes projets et continuer de rêver. Je n’ai pas eu une enfance malheureuse, au contraire. Je n’ai pas non plus manqué d’amour, mais ce que je ressens en ce moment, c’est une confiance en moi diminuée sur laquelle je dois sans cesse travailler pour essayer de me valoriser.

J’aurais, moi aussi, aimé avoir la satisfaction de mes proches et le soutien de ceux-ci dans la quête de mon bonheur. J’aurais souhaité sentir que ma famille me soutient dans la personne que je suis. De sentir que, finalement, je ne suis pas si moche que je pense l’être. Que même si j’ai eu peu de relations amoureuses, ce n’est pas moi le problème, que je suis une bonne personne, avec une personnalité de feu et de grandes ambitions. Que je suis belle et que je vais accomplir de grandes choses.

La réalité est toute autre. J’ai compris que je devais me satisfaire de mes pensées personnelles. Que je devais me forger un caractère et foncer vers ce dont j’avais envie sans me soucier de ce que les autres vont penser, que ce soit bon ou mauvais. De ne plus attendre l’approbation et les encouragements des gens qui m’entourent. Par exemple, je m’améliore dans mes objectifs de courses à pied, je n’ai pas de félicitations. Ce que je dois attendre de mes proches, c’est une sphère de compétition. Une nécessité de me dépasser et battre le temps ou la distance que j’ai fait. Seulement pour montrer que ce n’est pas si « hot » que ça. Je le sais qu’ils m’aiment, je sais que mes sœurs sont fières de moi et m’encouragent dans mes buts au quotidien. Non, personne ne le dit. Oui, ça me blesse et me force à me focaliser davantage sur ce que je veux. Ça m’oblige à me faire confiance et croire en moi. Ça me fait sentir encore plus seule. Mais avec le temps, j’ai compris que ça ne sert à rien de divulguer mes progrès.

famille champsSource image: Pixabay

Ce que j’ai à vous dire si vous sentez que vous aussi vous manquez d’approbation, de reconnaissance et d’encouragement: restez fort, croyez en vos capacités et encouragez-vous à continuer. Vous êtes bons, comme quiconque. Vous avez certainement la force d’avancer vers vos objectifs et de les accomplir. Vous êtes beaux et avez une belle personnalité. Arrêtez de vous comparer et foncer sur une ligne droite comme s’il n’y avait aucun détour à prendre. Ce n’est pas grave si personne ne vous dit que vous êtes bons, beaux ou vous félicite de vos progrès. Si toi tu le ressens et que tu es fier, alors continue! Faut arrêter d’en vouloir aux gens qui ont du mal à s’exprimer ou qui sont réservés.

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