Et voilà, il est venu le temps, après 15 ans de stérilet, de dire au revoir à ce petit «t» logé dans mon corps. Je vous ai parlé quelques fois de ce mode de contraception sur le blogue et ce, même de manière sponsorisée. En fait, pendant les quinze dernières années, j'étais une fan de mon stérilet. Dès qu'une femme autour de moi me parlait de ses problèmes avec les méthodes de contraception, je lui conseillais d'essayer le stérilet, en parlant d'abord à un médecin, parce que pour moi, c'était parfait. Et ce l'est encore.

Alors pourquoi j'arrête?

J'ai eu un total de trois stérilets. Voilà, je parle au passé alors que je l'ai dans le ventre pour encore environ un mois. Mais j'en ai eu trois au total. À l'adolescence, après avoir essayé plusieurs pilules et moyens de contraception qui ne fonctionnaient pas bien pour mon corps, mon médecin de famille m'avait proposé cette option. J'avais quinze ans. Oui, c'est jeune pour un stérilet (à l'époque en tout cas), mais je ne regrette en rien mon choix. J'ai eu trois fois le Mirena. Oui, ce stérilet dont on lit tant de mal dans les médias. De ces effets secondaires, je n'en ai subi aucun frappant, aucun que je pourrais noter en fait. J'ai aimé cela parce que je savais que j'étais protégée et même doublement protégée quand j'étais entre mes longues relations de couple (parce qu'on sait que le stérilet ne protège pas contre les maladies transmisses sexuellement, alors on ajoutait un condom). Là, à 31 ans, je ne me vois pas avoir un quatrième stérilet, qu'il soit là pour cinq ans ou moins. Je sais que je voudrais éventuellement fonder une famille et je me dis que je dois changer ma méthode de contraception pour quelques temps.

Je ne veux pas devenir enceinte tout de suite. Mais j'ai ce désir de me réapproprier ce corps et d'apprendre à le connaître différemment. Je n'ai pas eu mes règles en quinze ans. C'est long quinze ans. Je serai probablement aussi perdue qu'une adolescente la prochaine fois que je voudrai me mettre un tampon ou une coupe menstruelle. Je dois faire enlever mon stérilet et là, je me sens perdue face aux choix à faire pour mon corps et ma vie.

J'ai 31 ans. On ne va pas se mentir, c'est l'âge où la pression bébé, tu la ressens.

Et je ne dis pas cela de manière négative. Mes amies ont de plus en plus des bébés, on me pose de plus en plus la question et je me la pose moi-même: j'en veux quand moi? Au moins, je sais que j'en veux. Parce que je me dis que celles qui ne savent pas encore si elles en veulent ou pas, ça doit être plus difficile à gérer. Quand tu sais si tu en veux ou pas, que ce soit un choix ou l'autre, tu es fixée et tu avances. Bien qu'un choix risque de susciter plus de réactions autour de toi. Une étape de faite pour moi. Mais quand? Là, je ne sais pas. Oui, je sens que je pourrais être prête, mais est-ce que je le suis vraiment? Je ne le sais pas. Est-ce que je suis prête à ce que ma vie change du tout au tout là? Est-ce que je suis prête à m'oublier un peu pour faire plus de concessions à un être si petit? Ça viendra.

Je veux encore nous donner un peu de temps

Alors je me dis que je dois choisir un autre moyen de contraception. Je n'ai pas besoin de me protéger contre les maladies transmisses sexuellement, j'ai la chance d'être avec le même homme depuis six ans et demi. Mais je veux qu'on choisisse ensemble quand on sera parents. Alors voilà. Je me demande si je donne une deuxième chance à la pilule quinze ans plus tard, si on achète des condoms ou si j'apprends à connaître mon corps et on joue avec le feu.

Mais retirer un stérilet, c'est aussi se dire: suis-je fertile?

La plupart des femmes se posent sûrement la même question quand elles arrivent à l'âge de penser aux enfants. Moi, est-ce que je pourrai en avoir? Est-ce que je suis stérile? Est-ce qu'après quinze ans de stérilet, mon corps va revenir comme avant. Oui, les médecins m'ont tous dit que oui. Mais, il y a cette petite crainte. Et je suis convaincue que je ne suis pas la seule à la vivre. J'ai vu tant de mes amies avoir du mal à devenir enceinte que ça fait peur.

Alors voilà, je n'ai pour vous ni trucs, ni solutions, mais je voulais vous partager mes interrogations de trentenaire et vous entendre sur le sujet!

L'heure du look maintenant...

PSST: ci-bas, mon look du jour printanier pour les journées où le soleil n'a pas envie de se montrer le bout du nez. Je me suis amusée à mélanger des motifs entre les bottes léopard et le châle. J'espère que vous aimez. C'est un ensemble qui sera aussi parfait l'automne venu!

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Le look:

Châle - Onze

Robe - Vero Moda

Bralette - Sokoloff Lingerie

Boucle d'oreille - Maksym

Bottes - Vero Moda

Lieu - Le Crystal

Photos - Vikki Snyder

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