J’ai peur qu’un jour on ne chante plus ensemble On va s’aimer encore de Vincent Vallières, j’ai peur qu’un jour les années auront eu raison de notre amour, j’ai peur qu’un jour on se regarde comme deux parfaits étrangers. 

Tu sais, le temps fait évoluer les gens, il fait réaliser des choses. Puis parfois, il leur fait prendre des chemins différents parce que c’est mieux ainsi, voire nécessaire. J’ai peur de me retrouver comme les gens qui, du jour au lendemain, ont envie de voir autre chose, de faire autre chose.

J’ai peur de souffrir et de te voir partir. J’ai peur qu’un jour mon sourire ne te fasse plus briller les yeux. J’ai peur qu’un jour tu n’ailles pas hâte de franchir la porte pour me raconter ta journée. J’ai peur qu’un jour, tu me tournes le dos dans le lit et que tu n’entendes que mon souffle te demander de te rapprocher près de moi.

J’ai peur qu’un jour tu ne m’aimes plus, malgré le fait que la vie continuera sans toi. Elle n’aurait plus le même goût qu’elle a aujourd’hui. Et tu sais pourquoi?

Parce que chaque jour, on apprend ensemble, on s’entraide, on se supporte, on s’aime tout simplement. On s'aime du moment où j’ouvre les yeux et que je te vois te préparer, que je t’embrasse et te souhaite de passer une belle journée, et ce même les matins où je ne suis pas du monde parce que je manque de caféine, jusqu'au soir lorsqu'on se souhaite bonne nuit.

Il n’y a pas une journée où je manque de te dire d’être prudent, car j’ai hâte de te revoir le soir. Chaque jour, je suis fière d’être près de toi, parce que tu es honnête, drôle, intelligent et rassurant.

Chaque jour, je me redécouvre et peu importe la couleur que je me donne, tu l’acceptes. J’ai peur qu’un jour, je perdre cette chance de t’avoir, de perdre le petit feu d’artifice qui m’habite. Rien n’est facile, mais on ne laisse pas tomber. Tu me tiens la main quand je suis prise dans ma spirale de pensées, tu ne me juges pas, tu es bienveillant et tu m’aides.

C'est drôle comme ça, mais parfois l’humain se dit que c’est trop beau pour être vrai. C’est comme ça que je me sens. Il est parfait notre monde imparfait et j’ai peur de le perdre, notre petit monde. J’ai peur qu’un jour ce soit différent et que je perde notre petite bulle de bonheur.

La vérité est que personne ne peut savoir ce qui l'attend, alors je savoure ce qui passe et accepte de laisser aller ces pensées-là. Autour de nous, plusieurs couples se sont séparés durant la pandémie et j’ai eu peur qu’on y goûte aussi parce qu’on a dû s’adapter et que ce n’est pas toujours avec les mêmes lunettes qu’on voit les choses. On a su grandir de cette épreuve. 

J’ai peur un jour que tu ne m’aimes plus mon loup. J’ai peur qu’un jour tes yeux ne soient plus illuminés par mon sourire, que je ne te fasse plus rire. Pour l’instant, je profite du fait que l’on soit autant amoureux après notre cinquième année de couple. Je t’aime toujours autant.

Source image de couverture : Unsplash
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