Je ne te connais pas encore, mais je me meurs d’envie de toi… J’ai envie de te trouver si beau que je ne verrai plus que toi. J’ai envie que tes doigts trouvent les miens alors que nous sommes plongés dans le noir le plus sombre. J’ai envie de toi, de tout de toi…

Je ne te connais pas encore, mais je sais comment j’ai envie de t’aimer

Je veux que mes mots arrivent à comprendre tes maux sans même que tu aies besoin de les prononcer. J’ai envie que mes maux soient moins douloureux au son de ta voix. J’ai envie de refaire le monde avec toi autour d’un verre de bordeaux, de partager des silences grandioses où tout se vit du regard, où être suffit…

Je ne te veux pas en entier, je ne souhaite qu’une  partie de toi. Je te laisserai à ta vie, je n’espère que des moments volés au temps, des moments que toi et moi. J’aimerais passer une semaine, une journée, je veux passer une heure avec toi… Toucher ton pied du mien la nuit alors que nous sommes endormis…

Je désire entre nous des baisers alanguis, langoureux, qui s’éternisent parfois jusqu’à l’infini. Fondre d’appétit pour toi, pour tes lèvres, tes mains, ta peau, ton sourire,  pour tout ce que tu  proposes …  Je veux ton corps, je veux ton cœur, je ne te veux que toi…

Tu pourras m’écrire quand tu veux, t’écrire si tu préfères…

Écrire tes peines, tes litres de rêves et aussi tes rafales de vieux… Écrire tes mots, griffonner tes désirs sur mes reins, tes riens sur mes seins…  Et parfois aussi, j’écrirai  mes soupirs sur ta peau du bout de mes doigts…  

Je ne veux pas tout mélanger,  simplement t’avoir pour moi seule parfois… Jamais on ne s’empoussièrera ensemble, on fera l’amour sur la banquette arrière de ma voiture,  sur le capot de la tienne, n’importe où, mais on le fera quand on en a envie.... 

Est-ce possible de penser vivre avec toi une histoire pour laquelle « Alexandre Jardin » pâlirait ? Est-ce possible d’avoir envie de m’émouvoir de tes doutes ? D’accrocher à chaque seconde passée ensemble, des étoiles dans nos yeux ?

Je ne demande rien… Juste à graver avec toi nos moments au fusain… Je ne veux pas de serment entre nous, je ne veux que glisser avec toi sur les envies de nos corps. Poser des caresses sur nos âmes, des souvenirs sur nos lèvres. 

Je ne sais pas qui tu es, mais je ne cherche qu’un truc indicible avec toi, qu’à dégringoler de désir pour l’homme que tu es. Pour ton âme, ta moue, tes mots… Que pour toi… Qu’un soupir de nos corps…

Je ne te connais pas encore, mais je te devine

Je saurai d’un regard que c’est toi....  Je ne te ferai pas de promesse, et n’en attendrai pas…  Je ne veux que te respirer, goûter tes soupirs…  Mordre doucement la chair de ton cou… 

Si après nous deux on pleure, et qu’on n’en meurt pas, si après notre histoire on chute, et qu’on n’en crève pas, alors c’est que même « Jardin » n’aurait pu nous écrire, mettre ses mots sur mon envie de toi… 

 

Image de couverture par David Cohen

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