Fin de semaine au parc national du Bic : 1er jour avec la Yaris

Dans mon métier, décrocher est primordial. Ce n'est même pas une question. J'en ai besoin pour ma santé mentale et je ne le fais pas assez souvent. Avec la Sepaq, j'ai pu décrocher pendant deux fins de semaine nature. Il y a deux semaines, je me suis rendue au Bic, et la plus récente au parc Frontenac. Le parc national du Bic, je connaissais déjà, j'y suis allée en famille lorsque j'étais plus jeune. J'en gardais d'ailleurs de magnifiques souvenirs. Voici donc le récit de ma première aventure au parc national du Bic en tant qu'adulte...

Le vendredi, nous, Marc, PO, Julie et moi, avons quitté Montréal vers 17h pour un road-trip de 5h. Partir au Bic, c'est une aventure en soi le long du fleuve. Nous étions chanceux, on m'a prêté une Toyota Yaris Hatchback pour la semaine. Je sais, vous avez probablement pensé comme nous: c'est petit comme auto. Oui, mais c'est étonnant. Dans cette voiture, nous avons réussi à mettre les bagages de 4 personnes, deux tentes et le nécessaire de camping! C'est plus spacieux qu'on ne peut l'imaginer. Mon papa a toujours aimé les voitures sous-compactes de style européen, il aime quand le véhicule est efficace et fiable, c'est le cas ici. D'ailleurs, lui qui doit changer son auto (une 1998, sans blague), je pense bien lui proposer un modèle comme celui-ci! Les commentaires de mon copain à propos de l'auto: c'est une petite voiture idéale pour la ville mais confortable pour les trajets plus longs. Il y a la possibilité de coucher les sièges pour plus d'espace même si le coffre est suffisamment grand pour les besoins de tous les jours. En plus, il a beaucoup aimé la bonne tenue de route!

Le samedi matin, nous nous sommes levés vraiment tôt afin de pouvoir profiter des magnifiques panoramas du fleuve. Les guides du parc nous ont tout de suite conseillé de faire le grand tour, une marche de quelques heures qui longe le littoral. Il faut toutefois savoir que ce sentier n'est pas ouvert en tout temps, il faut y aller à marée basse, sinon c'est impossible de passer... Nous avons donc pris le chemin finalement vers midi... après nous être arrêtés à la Rose des Thés, un café isolé dans la forêt dans une ancienne demeure de la région privée d'électricité et d'eau potable. Cette promenade est sans contredit la plus belle de mon été. On a pu marcher sur le bord de l'eau, escaladant les pierres pour atteindre les plus beaux points de vue. Nous avons même eu la chance de croiser des renards. Attention, je conseille ce sentier à ceux qui sont sportifs puisque selon les marées et l'heure, ça peut être plus ou moins facile de se déplacer.

C'est fou de voir la proximité qu'on peut avoir avec les animaux sauvages quand on prend le temps de juste marcher calmement dans les bois. Je sais que je peux sonner fille de ville, mais ça me permet de déconnecter et d'oublier le tourbillon de Montréal juste un peu...

Les petits renards couraient sur les pierres, dans une des baies du Bic. Ils n'avaient pas peur de nous, mais demeuraient méfiants quand on s'approchait. Je gardais donc une distance confortable... même si j'avais envie de les flatter comme des chats... je ne l'ai pas fait quand même! Cet immense parc offre un contact unique avec les animaux. En deux jours, j'ai vu des daims, des renards, des rorquals, et j'en passe! C'est fou!

Le parc du Bic présente plusieurs points de vue  sur diverses montagnes et collines, ce qui est quand même unique dans la région. Ainsi, en marchant quelques minutes, on peut voir un coucher de soleil sur la terre et la mer. C'est franchement impresionnant. Nous sommes montés avec nos sacs d'épicerie afin d'y manger pain, fromage, charcuterie et poisson local avec un peu de vin... se gâter en pleine nature!

Le lendemain matin, à 5h, mon ami PO s'est levé afin d'aller prendre des photos du lever de soleil. C'est glauque, c'est étrange, mais c'est aussi magnifique. J'ai parfois l'impression qu'on oublie à quel point notre province est belle!

Demain, je vous parlerai de notre excursion en kayak.... à suivre...