Comme dans tous mes autres articles, je suis un livre ouvert. J’ai déjà fait mention de ma chirurgie plastique, j’ai déjà parlé à plusieurs reprises de ma grossesse et tout récemment de mon accouchement. Je suis maintenant dans la phase intense d’allaitement et je viens de passer le postpartum ! Wow, tout plein d’aventures ces derniers mois. À vrai dire, cet article englobe deux choses dans ma vie sur lesquelles j’ai énormément réfléchi :

  1. Me faire refaire les seins
  2. Avoir des enfants.

Depuis le secondaire je rêvais au jour où j’allais subir une chirurgie plastique afin de voir mon bonnet de brassière changer du A au C. À vrai dire, je rêvais de me réveiller un beau matin avec de gros seins, mais une fois l’adolescence passée je savais que ça ne se pouvait plus (je ne connaissais pas encore l’existence des montées de lait !).

J’ai réfléchi. Je ne voulais pas agir sur un coup de tête. J’en ai parlé à mon entourage, mais il était défavorable. Ça m’a pris des années pour faire un choix. En 2015, j’ai décidé de consulter. Je remettais toujours à plus tard parce qu’une multitude de questions s’enchainaient :

— Si je veux des enfants, est-ce que ça va m’empêcher d’allaiter ? Est-ce qu’ils deviendront flasques et mous après la montée de lait ?

— Est-ce que de gros seins m’empêcheront de faire les sports que j’aime comme la course à pied et les marathons ?

femme enceinte, augmentation mamaireSource image : Geneviève Asselin-Demers

Je me suis lancée d’un pas décidé pour aller chercher les réponses à mes questions de sources fiables. J’ai vu quelques médecins de quelques cliniques différentes pour avoir plusieurs opinions.

J’ai posé plusieurs questions et les réponses étaient toujours unanimes : les risques pour l’allaitement sont faibles et mes faux seins n’empêchent jamais de faire du sport. Ils ne ralentissent pas non plus les temps de course.

J’ai donc fait le saut le 21 septembre 2015. J’ai subi la chirurgie plastique. Je ne voulais pas avoir des seins surdimensionnés, mais simplement avoir des seins. Ma grosseur de bonnet ne m’a jamais empêchée de faire du sport. Les faux seins sont souvent pas mal plus durs et tiennent en place sans rebond, car ils se situent derrière mes pectoraux. En gros, le muscle retient la prothèse.

Il y a plusieurs types de chirurgie, il faut informer le chirurgien de tes besoins pour avoir ce qui te convient le mieux. De plus, pour ma part, ne sachant pas ce que l’avenir allait m’apporter, le chirurgien m’a recommandé de mettre un peu plus de liquide dans mes prothèses. Cette augmentation est peut-être un peu inconfortable au début, puisque les seins deviennent plus durs que la normale. Toutefois, selon les explications du médecin, puisque les seins naturels augmentent lors d’une montée de lait, bien qu’ils soient plus durs les années précédentes, lorsque l’allaitement terminé, les seins seront plus naturels et moins durs, mais ils ne seront pas pendants.

faux seins, augmentation mamaire Source image: Unsplash

Bref, savoir toutes ces informations m’a rassurée et m’a permis de subir la chirurgie la tête tranquille. Il y a maintenant quatre ans que j’ai subi la chirurgie, sans aucun regret. Maintenant, j’allaite facilement mes jumelles. J’ai eu ma montée de lait normalement. Mes seins sont énormes, comme la majorité des femmes qui allaitent. J’ai eu les seins engorgés comme toutes les nouvelles mamans. Avec des petits massages, tout est rentré dans l’ordre. Je ne peux pas me prononcer pour plus tard : est-ce que mes seins vont entrer de nouveau dans un bonnet C ? Est-ce que je porterai toujours un bonnet E ? Seul l’avenir me le dira.

Finalement, pour les sceptiques, j’ai gagné le marathon de Montréal la veille de ma chirurgie plastique et, quelques mois après, j’ai fait le même temps au marathon de Boston, alors il n’y a aucune crainte à avoir !

Source image couverture : Unsplash
Accueil