Être toujours celle qui court, a.k.a. avoir un grand besoin d’être aimée… c’est parfois lourd! 

Cette semaine, j’ai heurté un mur. J’étais plus fatiguée, plus émotive et j’ai réalisé que ce qui me grugeait aussi pas mal d’énergie, c’est que je suis souvent celle qui court…

courir, fille, défi, courseSource: Pixabay

Je cours après un travail, je cours après l’argent, je cours pour tout faire… Comme tout le monde, me direz-vous.

Mais je cours surtout après les gens…

Je cours après les gens pour organiser des trucs. Je cours après des réponses. Je cours après les gens pour avoir de leurs nouvelles. Je cours pour essayer de voir mes amis.

Bref, j’ai parfois l’impression de toujours courir, et parfois sur un tapis roulant, donc ce n’est pas ainsi que je vais gagner la course.

Comprenez-moi bien, j’aime ça organiser des voyages, des activités, des soupers et autres happenings, mais parfois j’aimerais ça être celle qui se joint à la course, pas celle qui l’organise. Parce qu’avoir l’impression de harceler les gens ou de devoir les convaincre, ce n’est pas top sur la confiance en soi… Quand tu te demandes si tes plans fonctionnent, car les gens sont intéressés ou tout simplement parce que tu as demandé.

Mais ce que je trouve parfois le plus difficile, c’est que j’ai aussi l’impression de courir après les gens que j’apprécie beaucoup dans ma vie… Mes amis. Je comprends que chacun a sa vie, sa routine et que ça peut vite devenir un cirque. Je comprends aussi qu’il y a des choses tellement plus importantes et urgentes.

Parfois, j’aimerais ne pas être celle qui texte, appelle ou propose de facetimer. J’ai l’impression que si je ne le fais pas, on risque de s’éloigner et je n’ai vraiment pas envie de voir ces personnes sortir de ma vie. J’ai aussi peur de l’inverse, que ces personnes, finalement, trouvent que je suis trop intense, que mon besoin d’avoir leur attention est trop grand.

Parfois, je me dis: j’arrête. Ils vont venir vers moi. À chaque fois, c’est comme si je me faisais une promesse d’ivrogne. Je ne suis pas capable. Mon côté (trop) émotif prend le dessus. Mon besoin d’amour, mon besoin d’être aimée des gens me font douter de tout. Maudite insécurité!

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Au lieu, je cours encore plus vite. J’ai toujours été l’organisatrice, la rassembleuse. Dans le fond, j’ai peut-être tellement peur qu’on m’oublie, qu’on ne m’inclut pas, que je préfère prendre les devants, au risque d’en faire trop et de finir la course fatiguée.

La plupart du temps, ça ne me dérange pas de courir… j’arrive même à apprécier. Pourquoi ne pas profiter de la période des Fêtes pour prendre des nouvelles ou organiser quelque chose avec vos proches? Qui sait si ça ne calmerait pas les angoisses internes de certains… Mais surtout, ça fait sourire.

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