Le monde des entrepreneurs est connu et à la fois pas du tout. C’est si vaste et il y a tant de types d’entrepreneurs. Comme je gagne ma vie ainsi depuis bientôt dix ans, j’aime répondre à vos questions et démystifier ce qu’est réellement mon quotidien. Bien que souvent idyllique sur Instagram, ma vie n’est pas que des voyages, des journées au spa et des entraînements au gym. Je travaille très fort avec mon équipe chez Codmorse et LeCahier. Il y a environ une semaine, je vous ai demandé sur Instagram (vous pouvez me suivre juste ICI), de me poser des questions sur la vie d’entrepreneur.

Cette fois-ci, je réponds à une question qui m'a demandé, à moi-même, une grande réflexion. Je n'avais pas la réponse pour vous tout de suite. Et j'aime cela, me creuser la tête, parce que ça me permet aussi de me remettre en question et de réaliser certaines choses sur mes manières de faire au quotidien.

@AlexineQuinn m’a alors demandé: « Comment t'es tu défaite de tes croyances limitantes par rapport au succès, à l'argent, etc. » Intéressant!

J'adore avoir vos questions parce qu'elles me permettent de mieux me connaître non seulement comme humain, mais comme femme d'affaires. Tout d'abord, c'est quoi une croyance limitante? C'est de croire qu'on ne peut pas faire quelque chose et donc de ne pas essayer de le faire. En somme, c'est se bloquer soi-même des opportunités parce qu'on ne s'imagine pas à la hauteur. Je suis choyée, j'ai des parents qui ont toujours cru en moi. Déjà, je le dis souvent, en grandissant au Québec, on évolue dans un monde de possibilités où peu importe notre âge ou notre sexe, on a le droit d'essayer quelque chose et de se lancer. On a même droit à l'erreur (je crois que tout le monde devrait y avoir droit, mais ce n'est pas une réalité universelle). Je pense donc que déjà, dès la naissance, grâce à l'endroit où on a grandi, on a souvent moins de croyances limitantes qu'ailleurs. Parce qu'on est dans un milieu qui a tendance à vouloir les faire tomber.

Il est certain que lorsqu'on annonce qu'on veut être son propre patron à 21 ans, ça fait lever les sourcils de plusieurs.

«Tu devrais aller te chercher plus d'expérience.» OK, c'est vrai, mais je me sentais déjà prête et j'avais envie de faire le saut en sachant très bien que j'allais continuer d'apprendre avec mon équipe. Être à la tête d'une entreprise en bas âge demande de l'humilité parce qu'on sait qu'on n'aura pas toujours raison et qu'on aura tendance à se faire remettre en question encore plus souvent à cause de son âge.

«Tu es jeune pour risquer de tout perdre.» Justement: je suis jeune. Je n'ai pas grand chose à perdre! Entre ma facture de cellulaire et mon bail, à l'époque, je ne détenais pas grand chose. C'était donc facile pour moi de me lancer dans le vide. Je trouve que cette excuse est de loin la pire! On n'a qu'une seule vie, non?

«Tu crois vraiment que tu as ce qu'il faut?» Bing. Ça blesse. Ça touche. Et c'est cela qui vient éveiller les croyances limitantes. Parce que cette fois, contrairement aux deux autres, la personne te fait douter de toi ou lieu de le faire elle-même. Et je ne sais pas pour vous, mais je suis parfois mon pire ennemi. Je sais, je devrais être mon meilleur allié, mais ce n'est pas toujours si simple. Et c'est là que je veux vous amener. Si vous ne croyez pas en vous, qui le fera? Personne. On suit ceux qui savent où ils s'en vont. Ou qui semblent le savoir. On suivra par contre aussi la personne qui dit haut et fort qu'elle a des doutes, mais qui ose essayer, non? Voilà. Je me suis dit, à l'époque, que je voulais être cette personne. Celle qui ne croit pas qu'elle détient la vérité. Celle qui sait qu'elle ne sait pas tout, mais qui a l'ouverture de vouloir apprendre et surtout qui sait qu'elle va donner tout ce qu'elle a pour atteindre ses objectifs.

Je me suis défaite de mes croyances limitantes parce que je me suis permise de me tromper et d'avoir tort, mais je me suis aussi promise de toujours réparer mes erreurs et de travailler sans relâche pour m'améliorer. Parce que selon moi, c'est la recette du succès et la seule manière d'évoluer. J'ai accepté qu'être entrepreneur, c'est d'apprendre et non d'avoir la réponse.

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Parlons maintenant du look:

Ici, je me suis amusée en créant un look où je me cache entre le chapeau et les murs jaunes près de mon bureau. Les cols roulés sont très tendance depuis quelques années. On aime leur simplicité et le chic automatique que cela donne à une tenue. Ici, la robe juste assez serrée, mais pas trop devient parfaite pour le travail grâce à l'absence du décolleté. On aime aussi son bleu qui la différencie des millions de robes noires que, comme moi, vous avez probablement dans votre penderie.

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Le look:

Robe  - Bodybag by Jude

Bottes - Aldo

Sac - Call it Spring

Chapeau - RVCA

Styliste - Marine Saussereau

Photos - Julie St-Georges

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