Ah le rôle de maman, c'est un travail qui demande beaucoup de patience, d’amour et de persévérance. Dès qu’on a un bobo, qu’on se sent moins bien ou qu’on a besoin d’un conseil ou même d’une oreille, qu’on a besoin d’être rassuré ou qu’on a besoin d’amour, qui allons-nous voir? Maman. Cette femme, ce pilier qui reste toujours debout malgré toutes les tempêtes qui peuvent la traverser.

J’ai comme l’impression qu'une maman se doit de se classifier: maman imparfaite, maman parfaite, maman écolo, maman joueuse, maman patiente, maman impatiente, maman humaine, maman rigolote. Mais pourquoi ne pas être tout ça à la fois? Pourquoi la maman parfaite devrait ne jamais avoir d’émotions dites négatives? Pourquoi ne devrait-elle pas être toujours souriante, bien habillée de blanc, toujours bienveillante faisant de beaux petits sandwichs en forme de bonhomme sourire? Pourquoi critique-t-on la mère imparfaite de faire des pâtes deux fois par semaine à ses enfants? Pourquoi la critiquer parce qu’elle prête un iPad à ses enfants pour éviter la millième crise de la journée? Pourquoi ne pas s'aider les unes envers les autres?

Une mère et sa filleSource image: Pexels

Personnellement, je ne crois pas que je me classe dans aucune catégorie. Je suis une maman qui fait du mieux qu’elle peut. Charlie m’a déjà vue en pleurs et m’a même déjà consolée parce que j’étais à bout, parce que je ne voyais plus la fin. J’ai déjà installé Charlie devant un film d’une heure parce que j’étais crevée et que je devais dormir parce que je n’étais plus fonctionnelle. J’ai déjà pensé que je n’étais pas une bonne mère pour mes filles et qu’elles seraient mieux sans moi. Terrible comme pensée, n’est-ce pas? Eh bien je regardais les fils d’actualité des mamans sur Instagram et ça me semblait toujours beau, toujours propre, toujours facile. Pourtant, je sais que ce n’est qu’une photo, mais il n’y avait personne pour me dire que c’était normal que ce soit difficile. Non, je n'ai pas retrouvé ma silhouette d’avant ma grossesse en un mois, non je ne parle pas toujours à voix basse, non je ne suis pas toujours motivée à faire du bricolage pendant une heure, MAIS, je leur donne tout l'amour que je possède. Je suis tombée sur des comptes qui m’ont fait du bien. Par exemple, Chloé Dumont avec son #lavraivie. Elle nous montre son quotidien, nous partage ses défis et nous montre sa vulnérabilité lorsqu’elle se sent à bout. Vicky fortin, maman de trois enfants, nous fait rire avec ses épisodes de crises de ses filles et comment elle réussit à passer à travers tout ça. La parfaite maman cinglante, qui nous rappelle l’importance de prendre soin de soi avant de se ramasser par terre. Mère ordinaire par Bianca Longpré qui nous raconte anecdotes avec ses enfants drôles et attachants, mais qui la rendent à boute parfois. On parle de vraies personnes qui s’ouvrent sur leur réalité et qui nous font comprendre que ce n’est pas toujours facile et qu’on n'est pas une moins bonne maman parce qu’on est au bout du rouleau.

 Source image: Pexels 

On est tellement de mamans et je trouve que ce serait si beau si on pouvait arrêter d’essayer de se classer dans une catégorie, puis de juger celle d’une autre. Si on acceptait qu’on fait bien juste notre possible et qu’on apprend à travers tout ça. On apprend aussi à nos enfants que ce n’est pas toujours facile la vie, qu’on peut avoir de la colère et de la tristesse. On leur apprend aussi qu’on les aime de tout notre cœur, même s’ils jouent avec des Tupperware pour qu’on puisse faire le souper tranquille, vous voyez le genre? On lâche un peu la maman Pinterest, madame Blancheville et on revient à la réalité. En étant maman on peut se sentir seule, on a plein d’hormones et d’émotions qui entrent en jeu, alors pourquoi ne pas toutes se soutenir là-dedans et s’accepter un peu plus comme on est? Parce qu’en bout de ligne on veut toutes la même chose: le bien-être de nos enfants!

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