Mathilde Côté

Mathilde Côté

Mathilde est une fille intense. Hypersensible au cœur d’enfant, elle ressent les choses fort, grand, vrai. Tout du monde l’assaille et l’émerveille; la subjugue et l’époustoufle. Pour elle, le bonheur, c’est passer la soirée à la maison avec un bon livre, son pyjama et une tasse de thé. Fille réservée, attention à ne pas trop te fier aux apparences : quand elle se retrouve en compagnie de ses amis, la jeune femme timide part en fumée pour laisser place à une qui rit fort, danse avec énergie et sourit de toutes ses dents. Elle est très attachée à ses souvenirs : elle est la photographe et/ou vidéaste désignée lors des sorties de groupe. Elle se laisse aller à la nostalgie de temps en temps devant ces moments furtifs immortalisés grâce au pouvoir des cellulaires. C’est probablement la chose la plus précieuse qu’elle possède.

Mathilde possède une âme d’artiste : elle aime tout ce qui touche à la littérature, le cinéma, le théâtre, la danse et ce, depuis toute petite. Elle écrit depuis toujours, en passant d’histoires fantastiques à de la poésie. À la bibliothèque, sa mère devait restreindre le nombre de livres avec lesquels elle voulait repartir, faute de ne pouvoir n’en emprunter que 12 selon la limite (zuuut). Avec ses amis, elle s’amusait à parodier différents sketchs et son petit frère a longtemps servi de faire-valoir à ses productions délurées.

Aussi curieuse et intellectuelle, elle a soif d’apprendre, de connaître, de découvrir, de comprendre. À l’école, c’était la définition d’une bolée : rigoureuse, organisée et perfectionniste, c’était LA fille qui préparait son travail deux semaines avant la remise et commençait à étudier un mois avant l’examen. Elle analyse tout et réfléchit beaucoup (parfois trop).

Fille de campagne, elle a la nature imprimée sur le cœur. Elle apprécie quand même l’effervescence de la ville et aimerait y vivre un jour. Elle préfère le matin au soir, même s’il y a quelques soirées passées en compagnie de ses amis qu’elle voudrait qui ne finissent jamais. Si une couleur devait la représenter, ce serait le jaune, la couleur du soleil, qu’elle a d’ailleurs tatoué sur l’épaule.

Papeça : être origami

L’artiste a choisi de commencer par le milieu, le cœur; d’entrer par le vif des choses. Papeça est le deuxième volet d’un spectacle triptyque. Le avant et le après, on ne le connaît pas encore. Parfois, on a pas le choix d’entrer dans la création par le ventre.

Mémé : pour une filiation féminine

Je me reprends, donc : occupées toute la journée à cuisiner, laver, frotter, faire des enfants. Les fabriquer et les porter pour en prendre soin, pour travailler jour et nuit sans que personne ne s’en rende compte. Sans que personne n’accepte d’y voir un emploi exigeant et parfois éreintant, le care. Si elles ne quittent jamais la maison et ne sont pas payées, travaillent-elles vraiment?
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