Un innocent ne m’aurait-il pas demandé comment j’allais depuis? Lui qui m’écrivait d’habitude des dizaines de fois par jour ne m’aura redonné aucune nouvelle depuis…
Parce que moi, j’ai eu le « privilège » d’avoir accès à un psychiatre. Je l’ai eu par la bande parce que ma mère la connaissait. Si j’étais passée par les trous noirs des guichets d’accès, je serais probablement morte malgré les bons soins de mon médecin de famille.
Je me sens tellement poche comme mère. Quand je pense à mon amie qui organise des vacances incroyables, monte sa boîte, court le marathon de NYC, vit ses émotions et déborde de joie, je me dis que ça, c’est un ostie de bon modèle.
Et si c’était moi qui avais tout bousillé inconsciemment ? Par peur de ne pas être à la hauteur ? Par peur d’avoir mal ? Peur d’aimer… D’être transie de désir… De me péter la gueule ou de me la faire péter ?
Pour lire la partie 1, visitez cette page. Depuis quelque temps, je suis en couple avec un homme merveilleux. C’est un homme sensible, aidant et strict […]
Traumavertissement: Violence psychologique, violence physique, violence conjugale, violence sexuelle. Des ressources sont disponibles à la fin du texte. Voici une lettre adressée à ceux qui […]