L’amour. Je voudrais parler aujourd’hui de l’importance que l’amour prend en société. Mais, surtout l’amour amoureux. Le fait de finalement trouver sa moitié, son âme soeur pour vivre une vie ensemble dans le bonheur et la joie avec beaucoup d’enfants. Un idéal imposé à un si jeune âge par notre entourage, par les médias, par la culture qui nous entoure que lorsqu’on vieillit on peut ressentir parfois un échec ou un certain manque dans une situation de célibat. Je trouve cela dommage. Cette pression, ce besoin imposé.

En fait, c’est le philosophe Platon qui a évoqué le concept que «chacun cherche sa moitié» pour se sentir complet pour la première fois il y a de ça plusieurs années, vous comprendrez bien, et faut croire que l’idée s’est conservée à travers le temps. Pensez-y… dans les films, les séries télévisées, les magazines à potins, les chansons, les peintures, l’amour amoureux est partout, en permanence.

Puis, je ne dis pas que l’amour amoureux n’est pas une belle ou bonne chose, au contraire. Mais, je crois qu’être célibataire ne devrait pas être vu comme un échec ou un inconfort non plus, parce que la réalité c’est que l’amour amoureux n’intéresse pas tout le monde. La réalité est que parfois certaines personnes restent dans une relation amoureuse très malsaine par peur de solitude, d’échouer, etc. La réalité, c'est que certaines personnes n’ont aucun intérêt pour les relations intimes avec un/une partenaire. La réalité, c'est que certaines personnes ont été blessées et ne sont pas prêtes à s’engager à nouveau et ne devraient pas sentir que le fait de prendre soin de leur bien-être n’est pas important. La réalité, c'est qu’encourager une personne à trouver sa moitié ne lui apprend pas à se considérer comme entière à la base.

La réalité, c'est que l’amour amoureux ne devrait pas être priorisé ou valorisé plus que les autres types qui sont présents pourtant bien avant dans un parcours de vie. Je parle ici de l’amour de soi-même, l’amour familial, l’amour amical, qui sont, selon moi, des amours qui sont essentiels au bon fonctionnement d’un être humain tout au long de sa vie tandis que l’amour amoureux, pas nécessairement.

Puis, parfois j’ai l’impression qu’on ne valorise pas autant les trois autres types d’amour nommés ci-haut puisqu’on tient pour acquis qu’ils sont bien là, bien présents et ancrés. Mais, pourtant, non. Toute forme d’amour demande du travail, de la communication et des efforts constants, en fait. Rien n’est jamais acquis, selon moi.

Femmes avec mainsSource image : Unsplash

L’amour de soi-même, est selon moi, le type qui est le plus mis de côté et pourtant. Je dirais que ce type d’amour fait partie intégrante de l’identité d’une personne et contribue par le fait même au développement de l’estime de soi et de l’expression de soi. Il permet donc à un individu d’avoir confiance en lui et ses capacités. À exprimer ses pensées, réflexions, sentiments, opinions, etc. À se valoriser, se fixer des objectifs personnels, se motiver, s’écouter, bref prendre soin de soi, physiquement et mentalement. Cet amour, selon moi, permet donc grandement de favoriser le bon fonctionnement dans les relations amoureuses, familiales et amicales.

Or, je vois l’amour amoureux comme un ajout, un bonus, un «plus» dans la vie d’une personne, pas un idéal à atteindre ou un synonyme de succès. Je ne crois pas qu’on devrait prioriser une quête pour trouver sa moitié dès l’école primaire, mais bien apprendre dès un jeune âge l’importance de s’aimer soi-même. Apprendre à être bien avec sa propre personne pour ainsi favoriser le développement de relations saines et positives qu’elle soient amicales, familiales ou bien amoureuses.

Source image de couverture : Unsplash
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