Une vie professionnelle est à la fois teintée de bons moments et de moins bons, de bonnes expériences et de moins bonnes. Les expériences les plus enrichissantes s’expriment fréquemment par la qualité des relations professionnelles et amicales que nous tissons dans nos milieux de travail et notamment les interactions avec le supérieur immédiat. À cet égard, il est incontestable que les patrons teintent notre expérience professionnelle.

La palme d’or des dirigeants d’entreprises, qu’est-ce qui les différencient?

Qu’on parle de Virgin, Apple, Google, ces entreprises, outre le fait d’offrir des environnements de travail colorés et vivants qui ont un impact sur la productivité, la créativité et l’efficacité, ces organisation font la différence par leurs patrons. Plus près de nous, notons Mirego, GSoft et Dévicom qui insufflent à leur organisation la philosophie de bonheur au travail.

Ce gestionnaire qui laisse une empreinte positive

Je me souviens de ce patron qui a vu et qui a alimenté mon potentiel, qui m’a invité à me dépasser et pour qui, il était tout naturel de fournir mon maximum.  Je me sentais appréciée et il voyait chez moi des forces et des talents que j’ignorais tout en sachant reconnaître mes bons coups. Était-il parfait? Bien sûr que non! Toutefois, c’était simplement un homme heureux de voir la réussite et l’épanouissement de ses employés.

femme avec ordiSource image: Pixabay

Agir et interagir à titre de guide pour son équipe

Une chose est certaine, il avait une grande influence sur le climat qui se dégageait dans l’équipe de travail.  Cette expérience m’a permis de constater qu’un dirigeant d’entreprise gère avec sa personnalité, il gère avec ce qu’il est, ce qu’il a appris, avec ses valeurs profondes. C’était donc facile pour lui de créer un fort sentiment d’appartenance, car au-delà des stratégies, des politiques et des procédures, il gérait avec son cœur! En fait c’était le genre de patron qu’on qualifierait d’humain et de bienveillant.  Il supportait et offrait ses conseils et son expertise.  Il était du genre à inspirer et coacher chacun de ses collaborateurs en les amenant à fournir le meilleur d’eux-mêmes pour le plus grand bien de l’équipe et de l’entreprise.

Ce qui les distingue?

Je me rappelle qu’il était engagé à devenir une meilleure version de lui-même et à s’améliorer autant personnellement que professionnellement.  Je l’ai toujours vu comme une homme imaginatif, collaborateur, positif, inspirant et humble. Il était un rassembleur qui communiquait largement, il consultait et célébrait les réussites. De par ses convictions, il contaminait positivement le milieu et il était agréable à côtoyer.

Je crois qu’avant toute chose il possédait des valeurs humaines bien ancrées. À l’écoute, il était conciliant et veillait au bien-être de ses employés. Il s’assurait de laisser une marge de manœuvre suffisante pour créer un sentiment d’autonomie et de responsabilité chez moi.  Cultivant mes forces et mes compétences, il m’a amenée à performer et à réussir.

femme qui souritSource image: Pixabay

Les moins bonnes expériences

À l’inverse, il m’est aussi arrivé en début de carrière d’avoir à composer avec une directrice qui m’a donnée du fil à retordre et avec qui la relation, était pour ainsi dire, rocailleuse. J’avoue qu’elle était la personne qui minait mon moral, diminuait mon énergie et mon dynamisme. En fait, cette patronne maîtrisait très bien l’art de la démotivation et de la contamination négative de notre milieu de travail et sabotait l’optimisme qui régnait au sein de notre équipe.  On connaît bien l’adage :  «Un employé ne quitte pas l’organisation pour laquelle il travaille, il quitte son patron».

Vous dites pénurie de main-d’œuvre?

La pénurie de main-d’œuvre est au cœur des défis des entreprises actuellement. L’élaboration de stratégies novatrices, la création de politiques d’attraction et de fidélisation du personnel devient un must. Toutefois, il serait sage de réfléchir autrement. Par exemple en modifiant les modes de gestion qui ne fonctionnent plus, de développer un climat de bienveillance, d’harmonie et d’offrir des conditions qui viennent dynamiser les milieux de travail.

L’atout incontestable qui fera office de pilier dans un contexte de mouvance organisationnelle sera le développement personnel du gestionnaire. C’est ce que j’appelle la qualité d’ÊTRE gestionnaire qui se décline par une bonne connaissance de soi, de ses forces, de ses lacunes, la capacité d’introspection, d’estime personnelle, de regard objectif sur soi, bref de miser sur le développement de son intelligence émotionnelle.

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