Ces matins où tu ne veux rien faire: comment y remédier?

En tant que patronne, je ne devrais probablement pas dire cela, mais je pense, au contraire, qu'il est libérateur de le faire. Certains matins, je ne veux rien faire. Certains matins, j'aurais envie de rester chez moi, avec un café et regarder la neige tomber. Je suis comme tout le monde. Certes, j'aime travailler, certes, je bosse des heures de fou, certes mon boulot est ma deuxième maison, certes Codmorse est mon bébé. Mais il m'arrive, comme à plusieurs, d'avoir des matins moins faciles. Et le mois de novembre n'aide pas.

Lors des premières neiges, je suis de celles qui aimeraient rester en pyjama à la maison. Vous savez, ce genre de pyjama tout doux qui donne l'impression qu'on est habillée par un nuage! Je suis de celles qui n'a jamais assez de pyjamas à la maison, parce que la seconde que je passe la porte, c'est ce que je choisis de porter: je retire mes jeans en moins de deux. Il est vrai que parfois, mon copain se plaint du fait qu'il ne me voit qu'en mou, mais c'est ce qui me rend si bien et ce qui me fait sentir à la maison.

Novembre est ce mois qui est difficile pour plusieurs personnes. En écrivant ces lignes, je regarde par la fenêtre, le brouillard gris qui enveloppe la ville donne l'impression qu'on est dans une bulle de froid et de vent. Pendant des années, je n'ai pas compris les gens qui avaient le blues du mois de novembre. Étant une personne qui a le bonheur facile, je comprenais mal qu'on puisse avoir de la peine simplement parce que les heures de soleil diminuent et que la température descend de quelques degrés. Cette année, je comprends. Je ne mentirai pas, mon mois de novembre est un petit chaos. Rien de trop majeur, mais assez pour que mes heures de sommeil aient perdu des plumes et que j'ai moins de temps pour aller au gym. Je pourrais me laisser aller dans le blues, le vivre et me plaindre, mais au lieu, je choisis d'agir pour retrouver ma joie de vivre... mais comment?

Voici, sans prétention, mes petits trucs:

1. Je me couche avant 22h tous les soirs. En ayant un huit heures de sommeil, je sais que je serai plus facilement de bonne humeur.
2. Après 21h, je laisse mon cellulaire hors de ma portée et de ma chambre, ainsi, la dernière heure avant de dormir me permet de décrocher en parlant, en lisant, etc.
3. Je me force à faire un minimum de quatre heures d'entraînement par semaine. Le sport rend plus heureux facilement et redonne de l'énergie. Je sais que ça peut sembler contre intuitif, mais c'est prouvé.
4. Je coupe dans ma consommation d'alcool. Bien que l'alcool engourdit et peut nous faire oublier la peine, je trouve que le lendemain, ça rend encore plus marabout.
5. Je parle de comment je me sens à deux ou trois proches choisis qui me connaissent. Il ne faut surtout par garder cela en soi, de nos jours, les autres comprennent encore mieux quand notre tête fait des siennes. Le soutien de son entourage permet parfois de voir des situations d'un angle différent.

Et toi: vis-tu les blues de novembre?

Le look:

Pyjama - La Vie en Rose 

Lieu - Loews Hôtel Vogue

Photos - Claudia Morin-Arbour