Arts de la scène

Cette année, le Festival accueille une pléiade d'artistes prestigieux. Parmi les têtes d'affiche, on retrouve le légendaire André 3000, moitié du duo hip-hop OutKast, qui présentera un projet solo exclusif mêlant rap et jazz.

N’ayant pas étudié en droit, j’ai apprécié en connaître davantage sur l’impitoyable «course aux stages» et sur les impacts que celle-ci peut avoir sur les étudiants. C’est vrai, dans certains domaines, la compétition à l’université est tellement féroce que ça en devient toxique. Et l’auteur a réussi à nous transmettre cette réalité avec cynisme, finesse et humour.

Conçue en collaboration avec ce célèbre directeur artistique et son équipe d'Ex Machina, l’exposition où art théâtral et muséologie se côtoient nous raconte l’importance qu’aura eu la lutte dans l'histoire québécoise. On nous y présente entre autres des démonstrations d'hommes forts, certains des lieux où les combats de lutte se tenaient, ainsi que plusieurs vêtements/accessoires de lutteurs au fil du temps.

Il ne bafouillera pas une seule fois, ses sujets s’enchaîneront tout en douceur et il recevra énormément de rire et de grandes acclamations des spectateurs tout au long de la soirée.

L'histoire se déroule dans un appartement sombre et étouffant de Saint-Louis. Amanda Wingfield, une mère célibataire nostalgique de ses jours de gloire passés vit avec ses deux enfants : Tom, un jeune homme rêveur et frustré par sa vie monotone, et Laura, une jeune femme timide et fragile, dont la timidité est exacerbée par un handicap physique.

J’ai particulièrement aimé certaines scènes, plus calmes, ou l’on jouait avec la technologie pour nous permettre de voir les mouvements des acrobates au ralenti, ou une autre ou une lutteuse et ses acolytes déploient leur incroyable forme physique en jonglant des pneus sur jantes !!

Moi, dans les ruines rouges du siècle c’est l’histoire d’un enfant, d’un adolescent et d’un homme, tout à la fois conjugué au présent dans un seul humain. C’est Sasha Samar et tous ses âges superposés alors qu’il raconte l’histoire de sa vie en Ukraine soviétique...

C’est un regard sur l’histoire que je qualifierais de féminin. Alexievitch permet un pas de côté, décentralisant la question des faits seuls pour redonner des lettres de noblesse aux émotions pouvant être, elles aussi, productrices de savoir. Faire de la politique à partir de l’intime.

L’histoire met en scène 3 personnages : une dramaturge irlandaise, un acteur vedette d’Hollywood, et un metteur en scène anglais, qui sont réunis à Londres, dans le domicile du metteur en scène, pour discuter de la réalisation prochaine d’une pièce attendue par le public.

C'est avec un enthousiasme renouvelé que je suis retournée au théâtre après des années, pour ne pas dire depuis mes années du secondaire. Cette prestation arrive juste à point dans ma vie, puisqu’elle nous offre plusieurs leçons de motivation, mais c’est surtout celle de la détermination qui m’a le plus touchée.