Qu’on soit pour, contre, abstenu, révolté ou excité, on ne peut changer les faits : mardi dernier marquait une journée historique pour le Canada, soit la légalisation de la marijuana.

Eh oui! Finalement! Après plusieurs années à en parler et à recenser les mêmes arguments, le Sénat a finalement accepté le projet de loi C-45. Cela a engendré de nombreux débats concernant l’accessibilité au « pot » pour les jeunes (que je trouve drôle à chaque fois, puisque bon, on connait tous un Steve du secondaire qu’on peut toujours texter en cas de besoin) et les conséquences au niveau des logements ainsi que de la culture du weed chez soi.

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Qu’est-ce que ça va changer exactement?

On ne possède pas encore tous les détails sur le fonctionnement du comment du quand. Le beau Trudeau devrait annoncer la date d’entrée en vigueur officielle de la loi dans les prochains jours. On a hâte! En ce moment, nous savons que ce sera dans 2 à 3 mois. Le temps de prendre les mesures nécessaires et tout et tout (aucune idée comment ça fonctionne, je ne travaille pas là-dedans).

Évidemment, je ne suis pas une professionnelle du dossier. De ce que j'ai compris avec le peu d'information rendue disponible, c'est que chaque ménage aura droit de faire pousser ses propres plantations de cannabis à la maison. Yay or nay?

Bon, quelques provinces et municipalités telles que Québec ont des réserves quant à la culture du cannabis chez les particuliers. En tant que voisin de quelqu'un qui consomme énormément de cannabis, l'odeur peut en effet être un problème pour les gens autour. Les propriétaires de logements s'inquiètent aussi des conséquences d'une consommation de weed pour l'infrastructure même du bâtiment. La fumée imprègne les murs. Bref, on peut facilement comprendre les réticences de certains quant à la légalisation du cannabis.

D'un autre côté, le projet de loi a été implanté à la base pour diminuer les profits du crime organisé. En ce moment, il est très facile pour n'importe qui de se procurer de la marijuana. Ce n'est pas nécessairement de la qualité, les prix peuvent être très chers, bref, il n'y a aucune réglementation et le client n'est pas protégé. Je n'ai pas encore d'enfants, je l'avoue. Mais si je pense à mon cousin de 16 ans, je me dis qu'il a dû déjà en consommer. C'est un fait. Les jeunes (et moins jeunes) ont déjà accès au weed. Maintenant, il faut penser à comment on peut faire en sorte de tirer le meilleur de tout cela. Imaginez l'argent que le gouvernement pourra retirer de la vente du cannabis. Imaginez comment cet argent pourrait être investi dans la sensibilisation aux effets de cette drogue. Reste à voir ce que prévoit faire le gouvernement avec les profits. Mais bon, c'est un tout autre débat!

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Et vous, qu'est-ce que vous pensez de tout ça?

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