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Lundi dernier, 18 avril 2016, Patriot’s Day aux États-Unis, j’ai eu la chance de participer à la 120e édition du prestigieux marathon de Boston. Ce fameux marathon historique dont rêvent plusieurs coureurs!
Un peu d’histoire….
Le marathon de Boston est la course sur route la plus célèbre au monde. La première édition fut présentée le 19 avril 1897. Aujourd'hui, plus de 30 000 coureurs y prennent le départ chaque année. Ce mytique marathon exige un standard de qualification relativement élevé ayant été réalisé l’année précédente sur un parcours certifié. Cette course fait également partie du Abbott World Marathon Majors conjointement avec cinq autres marathons importants dans le monde soit, Berlin, Chicago, New York, Londres et Tokyo. Boston demeure tout de même le plus prestigieux.
Avant la course
Le dimanche précédant le marathon, je me suis présentée au Hynes Convention Center où je devais aller chercher mon dossard et évidemment, un peu de magasinage s’imposait! Adidas étant le commanditaire officiel, une très belle gamme de vêtements à l’effigie du marathon était offerte.
Après une très courte nuit (réveil à 4h20)…. c’était le rendez-vous de tous les coureurs au Village des athlètes! Pourquoi un lever si tôt? Eh bien, avec plus de 30 000 coureurs, une importante logistique est de mise, un système de navettes est en place pour rassembler tout ce beau monde! Par la suite, selon ton temps de qualification, le départ est séparé en quatre vagues. Une marche d’environ 1 km sépare le Village de la ligne de départ.
Au Village, l'énergie est présente et plus les heures filent, plus les coureurs ont hâte d’être sur la ligne de départ. Les nombreuses équipes de bénévoles sont exceptionnelles, on prend soin de nous; nourriture et breuvages à profusion! La sécurité est également à son plus haut niveau, chaque coureur étant inspecté.
Finalement, c’est sous un soleil radieux que le départ est donné, il y a de la frénésie dans l’air!
Tout le long du parcours, les spectateurs y sont heureux, criants et le bonheur règne à Boston! Une belle ambiance très énergisante pour nous, les coureurs!
Le parcours se veut magnifique, mais attention, très difficile avec la fameuse côte Heartbreak Hill. Douce (terrible) ascension de 600 mètres entre les 32ème et 34ème kilomètres... oui oui... à ce moment où la douleur se fait agréablement sentir!
Par chance, une fois cette pente complétée, l’arrivée au Boston College…wow...c’est hummm, comment dire…l’EUPHORIE! Eh oui, c’est le party et les étudiants nous encouragent de façon à s’en rappeler toute une vie!
Quelques kilomètres plus loin, après 3h48 d’effort et avec fierté, je franchis la ligne d’arrivée! Malheureusement pas mon meilleur temps mais revenant d’une blessure, j’y allais pour l’évènement. Eh voilà, mission accomplie!
Place aux femmes depuis maintenant 50 ans
Fait intéressant à mentionner: lorsque je me suis rendue sur la ligne d’arrivée, la veille de ma course, j’ai remarqué une énorme étampe apposée au sol soulignant le 50e anniversaire de la première femme complétant le Marathon de Boston. Pourtant, le marathon existe depuis maintenant 120 ans. Eh bien, ce n’est pas parce que celles-ci étaient incapables de relever le défi de courir 42 km, mais bien parce que de 1897 à 1965, il était complétement interdit à toute femme de participer à la course. Il a fallu attendre 1966 pour que Roberta Gibb se faufile illégalement parmi les coureurs et réussisse à franchir la ligne d’arrivée en seulement 3h21!! 30 ans plus tard, elle a finalement été considérée comme la première femme ayant compléter l’épreuve! C’est depuis 1972 que les femmes ont officiellement leur place au Marathon de Boston.
En bref, cet évènement restera à jamais gravé dans ma mémoire. Une frénésie s’empare de Boston et les citoyens sont fiers de voir le sol de leur ville foulé par des milliers de coureurs venus de partout dans le monde.
L’organisation est simplement parfaite, tout est impeccable. Je recommande sincèrement ce défi à tout coureur voulant réaliser quelque chose de gros, de différent! Franchir la ligne d’arrivée, c'est… MAGIQUE!
Toutefois, courir des marathons, ça peut quand même coûter cher... Ce n'est pas tout le monde non plus qui est prêt à se lancer dans un 42km. Fan de course, mais pas marathoneux ni plein aux as? Il y a un club de course que j'animerai qui débute le 3 mai prochain, au centre ville de Montréal et le plus beau, c'est que c'est gratuit! Pour plus d'informations, visitez la page Facebook.
