3 filles au Nicaragua – partie 2

Voici la suite du récit de voyage au Nicaragua en 2016 de Julie, Karolann et Camille! Les trois amies sont parties, en sac à dos, pour deux semaines afin de découvrir ce magnifique pays! Pour lire la première partie, c'est JUSTE ICI!

Jour 3:

On prend donc la route alors qu’il fait encore nuit vers 5h du matin. On quitte Granada, alertes, les trois, toujours sur le qui-vive, espérant ne pas tomber sur une embuscade de route. Rien. On roule sans problème outre le temps. Le GPS nous indiquait que la route entre Granada et Rivas demanderait environ 1h, ça a en presque pris le double. Nous avions réservé notre place, surtout celle de la voiture, sur le transbordeur de 7h. Si nous le manquions, le prochain étain a 16h. Non. Nous ne voulions pas rater ce bateau. Julie se met à conduire rapidement. 6h50. On arrive à San Jorge devant le port. À la course, Camille sort de l'auto pour tenter de trouver une place à la voiture, elle supplie, en espagnol, la caissière de les laisser entrer. Gagné. À la course, Karolann cherche les passeports et nous identifie, alors que Julie conduit, Camille court pour rattraper l'auto qui entre à reculons dans le transbordeur. Soulagement. Il était vraiment minuit moins une.

Nous avons réussi à nous rendre sur l'île d'Ometepe comme prévu! Arrivées a Moyogalpa, nous y avions une auberge de réservée. Pourtant, la ville ne nous semble pas la plus intéressante de l’ile et nous continuons notre chemin vers Santa Cruz. Là, on arrive à une auberge grandement recommandée par le livre de Karo, toutefois, après un bon déjeuner, on peut finalement visiter les chambres pour y voir une infestation de punaises de lit. On part. On reprend la route sans savoir où aller. En chemin, on voit le Istiam qui semble une belle auberge devant la plage. Les gens qui y travaillent ont l'air fort sympathiques, ce qui nous y attire encore plus. Nous avons la chance d'avoir une chambre privée avec notre propre salle de bain. On recommande chaudement cet établissement! Lors de notre premier après-midi sur l'ile, nous nous rendons au volcan Maderas, qui est le plus petit des deux volcans sur l'ile d'Ometepe. Le but était de se rendre à la chute San Ramon, endroit où Camille a eu un accident de moto et s'est percée le mollet trois ans plus tôt. Pour nous y rendre, nous devons tout d'abord rouler environ 1 km en "off road" avec le 4x4. Une chance que nous n'avions pas loué une petite voiture!!! Par la suite, nous avons fait un hiking d'environ 1h pour se rendre a la fameuse chute, qui était finalement un peu sèche... En fait, malheureusement, comme nous étions au moment le plus chaud de l'année, il n'y avait qu'un filet d'eau qui coulait. À cet endroit, nous avons croisé un Costaricain et une Montréalaise. Vers 14h, après nous être rafraichies dans l'eau, nous décidons de reprendre la route pour revenir à la voiture, ce que nous estimons à environ 30-45 minutes de marche. Après plus d'une heure de marche, nous réalisons que nous nous sommes égarées du chemin principal. En effet, ça fait longtemps qu'on marchait et nous ne reconnaissons plus le décor. À ce moment, nous nous demandons quoi faire: si nous revenons sur nos pas ou si nous continuons à descendre. La deuxième option nous semblait plus logique. Nous continuons donc à descendre sur un chemin de roches qui semble un peu hors route. Nous réalisons qu'en saison des pluies, c'est une rivière. On pense logique: elle descend la montagne: on va arriver en bas. Toutefois, descendre dans les roches est dangereux. Nous montons donc sur le bord pour la suivre et là; surprises, nous voyons un conduit d'eau! Nous comprenons que nous arrivons proche d'où il y a de la vie humaine. Après une autre demi-heure qui nous semble interminable, on descend en commençant à envisager qu'il se peut que nous devions arrêter de descendre si nous n'arrivons pas en bas avant le coucher de soleil. Oui, nous étions en train de tout envisager. Julie, marchant devant, finit par voir un cheval au loin! Nous y sommes. D'un coup, on arrive dans un cimetière. On a réussi. Nous arrivons dans un village... à environ 2 km de l'entrée du parc du volcan Maderas. Nous étions donc vraiment parties dans le mauvais sens. On continue de marcher pour retrouver notre voiture. En arrivant au parc, la Montréalaise et le Costaricain parlaient avec les gardes. Ils nous cherchaient!

Notre conseil? Si vous faites cette montagne sans guide, soyez vigilants en descendant pour ne pas vous perdre! La randonnée en vaut toutefois vraiment la peine et nous avons adoré l'expérience!!

La suite bientôt...

Signé Julie, Karo et Camille