Je voyage le plus possible. Certains diront que je suis souvent sur la route, mais je trouve que je ne suis jamais assez à l'étranger. J'ai eu la chance d'être invitée à me rendre à Haïti ce mois-ci afin de tester le nouveau forfait « découverte » de Transat et de vivre le Dîner en blanc là-bas. J'ai su si dernière minute que je partais, à moins d'une semaine d'avis, que je n'ai pas eu le temps de me poser de questions (ma première préoccupation fut de me trouver une robe blanche, découvrez ma quête ICI).

Haïti. Ce pays dont on entend tant parler dans les médias, surtout pour sa pauvreté et ses catastrophes naturelles (on pense automatiquement au tremblement de terre), ne semble pas un endroit tout désigné pour recevoir un événement comme le Dîner en blanc. Avant d'être invitée, j'avais eu vent de ce projet fou, puisque je suis amie avec Carla Beauvais, une des organisatrices (découvrez mes clichés de la soirée ICI). Bref, je suis allée à Haïti en touriste et non pour faire de l'aide humanitaire. Dès le premier jour, j'ai eu envie de changer la vocation de mon voyage: à bas la plage, laissez-moi enseigner à ces enfants, laissez-moi les aider, laissez-moi faire ma part. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle Transat m'avait invitée. Transat, en collaboration avec le ministère du tourisme haïtien, tente de relancer l'industrie balnéaire au pays, ce qui permettra de raviver une partie de l'économie locale  et de créer de nombreux emplois. Cela peut sembler absurde dans un pays qui a des besoins criants comme nourrir le peuple, reconstruire Port-au-Prince ou éduquer les enfants. Toutefois, il existe deux côtés à la médaille. Certes, si j'avais à revenir à Haïti (ce que j'espère) de mon propre chef, j'aimerais aider les enfants que j'ai rencontrés à Kay Piat, car j'ai cette envie de faire ma part (je prépare d'ailleurs un projet dont je vous parlerai sous peu). Mais pour ceux qui ont envie de découvrir une nouvelle destination vacances, je ne peux que vous conseiller Haïti, puisque j'ai été charmée par ce pays riche de son histoire et de la gentillesse de son peuple. Non, je ne crois pas qu'Haïti deviendra un jour un repère de tout inclus comme l'est son voisin, la République dominicaine, puisque pour avoir une telle industrie, il faut gérer un grand volume de vacanciers, mais pour ceux qui ont envie de découvrir un pays à l'état brut en toute sécurité, le forfait Transat est tout désigné pour vous.

Ainsi, voici mon premier carnet de voyage à Haïti: Port-au-Prince. Immense ville densément peuplée, elle impressionne par le fouillis organisé qui semble y régner. J'y ai vécu une des belles soirées de ma vie à l'hôtel Oloffson pour découvrir l'orchestre RAM (je vous en parlerai dans un billet sous peu). Naturellement, ce qui choque le plus dans la capitale, c'est le niveau de vie de certains de ses habitants et la différence flagrante entre les riches de Pétion-ville et les pauvres de Cité-Soleil. Toutefois, pour les touristes, il est possible de visiter le musée Mupanah, qui nous en apprend énormément sur l'histoire haïtienne, en plus de proposer une galerie d'art moderne. Le belvédère du mont Boutilliers vaut aussi le détour, offrant un panorama à couper le souffle. Une journée est amplement suffisante pour les plaisanciers, mais pour ceux qui veulent aller à la rencontre des habitants, n'hésitez pas à parcourir les rues durant deux journées entières armés d'une bouteille d'eau. Voici donc mes photos d'une journée troublante.

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Haiti a tant à offrir, je vous invite à suivre mon aventure à bord de mes carnets de voyage au cours des prochains jours!

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