Vivre dans l’attente

J’étais à un souper de filles hier soir avec trois de mes meilleures copines. Potins, rattrapage d’histoires cocasses et grosses réflexions de vie étaient au menu. Sur la route du retour je me suis mise à réfléchir…  une conclusion marquante me venait en tête : nous étions toutes en train d’attendre quelque chose.

Source: Nomatnomads

L’attente d’une réponse pour un emploi, l’attente de la fin de ses études, l’attente du bébé qu’on désire tant, l’attente pour guérir un cœur brisé ou simplement l’attente d’un message texte.

Chaque personne et chaque situation diffèrent, par contre je remarque une similitude : On attend. Et dans ce temps-là… mon Dieu que le temps ne passe pas vite.

On nous dit : le temps arrange les choses, laisse le temps aller, tu vas voir ma petite-fille le temps passe vite, un jour à la fois, chaque chose en son temps, tout vient à point à qui sait attendre... Tout revient toujours au temps. Que ce soit pour exprimer la rapidité de celui-ci ou son interminable longueur par moments.

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Le temps semble être la réponse de prédilection à tous nos maux. Par contre, parfois, foncer, parler, aller de l’avant et faire bouger les choses ne valent-ils pas mieux que laisser le sort de notre vie entre les mains du "temps"?

Est-ce moi qui suis trop pressée ou qui ne comprends pas toujours l’importance qu’on accorde au laisser-aller? Je suis une fonceuse, une acharnée, une tête dure, je me bats pour ce qui me tient à cœur. Je suis davantage active que passive.  Probablement pour ces raisons que ce concept de temps et de laisser-aller est si difficile à assimiler.

La bonne réponse ne sera malheureusement pas dans la conclusion de mon article, simplement parce que je ne la connais pas, j’y travaille encore. Que vous décidiez de foncer ou de laisser le temps faire son œuvre, l’important c’est de sentir que vous faites la bonne chose pour VOUS.

Source: Mcommemuses

Je terminerai sur cette citation de Guillaume Apollinaire :

« De temps en temps, il est bon d’arrêter notre quête du bonheur et d’être tout simplement heureux »

Amen mon Guillaume!