Aujourd’hui, mon cœur a subi un dommage de plus. Chaque matin, je vais reconduire mon trésor à l’école ou devrais-je plutôt dire au service de garde.

Cette année, ma fille a débuté la maternelle en me disant qu’elle voulait faire comme moi. Comme moi? Oui, je veux aussi aller à l’université comme toi maman. Wow, tu es en maternelle et tu projettes déjà te rendre à l’université. Sérieux, si j’ai réussi à semer le goût d’apprendre à ma fille, ce n’est malheureusement le cas de l'école qu’elle fréquente. En fait, la maternelle aurait bien été si j’avais pu la faire dîner à la maison et aller la chercher  à 14:15!

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Revenons au sujet, ma fille du haut de son un mètre et quelques centimètres tente de se faire des amies dans un nouveau milieu : l’école primaire. Bêtement, le casier collé au sien est le pire qui aurait pu lui arriver. Une petite fille qui doit mener tout chez elle est là. Mon trésor nous rapporte qu’elle se fait donner des coups de poing dans le ventre, pousser, tourner les seins (mamelons), retenir sur un mur et j’en passe.  Comment on fait pour composer avec ça? On ferme les yeux ou on dit frappe là aussi ?  J’en suis encore à me demander si j’ai bien réagi. J’ai parlé calmement à l’éducatrice en énonçant ces comportements de la petite fille. Ensuite, il y a eu une rencontre avec le directeur pour ma fille et une de ses copines de classe.

Et l’autre élève a continué à frapper ma fille, lui dire qu’elle allait lui faire mal si elle ne jouait pas avec elle.

Et puis aujourd’hui, j’ai failli succomber, crier, pleurer. Ma fille a refusé de jouer avec cette élève. Eh bien, elle a eu droit à la morale : aimerais-tu tu ça te faire dire non ? Eh, je comprends bien cette intervention mais là c’est son bourreau ? C’est quoi le problème? Faut qu’elle accepte cela?

Non! Ça suffit ! Mon conjoint et moi-même avons eu beaucoup de difficultés à ne pas émettre de jugement face à cette intervention.

Finalement, la première année risque d’être paradisiaque!

- une maman qui saigne

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