The Veronicas à Paris

Vendredi 15h38, le métro est bondé. Les gens discutent fort. La vie bat son plein sur la ligne 13, ligne la plus surchargée de Paris. Pour moi, ce voyage n'est pas comme les autres. Pour la première fois, je vais représenter Le Cahier lors d'un événement : je m'en vais découvrir The Veronicas. Avant de partir, j'ai écouté avec attention leur dernier album qui connait déjà du succès en Angleterre. J'ai été surprise par son éclectisme et j'ai déjà ma préféré: Always. L'album est divertissant et je me vois bien l'écouter cet été.

Il est 16h. Je sors du métro. J’arrive sur un immense stationnement en béton et pour la première fois, je demande mon accréditation pour le blog Le Cahier. J’ai des fourmis dans la poitrine, l’excitation et le bonheur je crois. Dans le Hall de la cité du cinéma, je découvre un plafond haut très haut (trop haut) et surtout des pièces de film de Luc Besson. Je suis déjà dans un autre monde. Puis avec les autres blogueuses, nous entrons dans le petit magasin de Make Up Forever. Je suis émerveillée. Il est magnifique. Cette boutique est une vitrine extraordinaire pour la marque et les maquilleurs qui s'y trouvent. En effet, on nous explique que beaucoup de films se tournent ici. Plusieurs stars sont passées ici et autant de maquilleurs de renoms. Les maquilleurs sont passionnés et nous font vivre leurs joies d'être à la tête d'une nouvelle école en lien avec le cinéma. Pour les chanceux qui souhaiteraient y accéder, seulement 20 places sont ouvertes l'an prochain!!

Tout d'un coup, deux jeunes femmes fluettes arrivent dans la salle. Elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau, rigolent entres elles et semblent surprises de voir autant de blogueuses venir les rencontrer. C'est comme si elles ne réalisent pas ce qui leur arrive et, en même temps, comme si tout cela était très normal. Leur aisance et leur empathie sont la première chose que l'on décèle. Elles nous mettent à l'aise, nous regardent dans les yeux et nous sourient. La pièce est petite, elle sont juste à côté de moi.

Des interviews s'enchaînent. On y apprend que leur marque française préférée est G-KERO, qu’elles adorent fouiner dans les friperies pour trouver leurs vêtements et qu’elles s’amusent à les customiser pour ne jamais porter quelque chose de banal.

L'une porte un tee-shirt mandala, l'autre est définitivement plus rock. Quand elles parlent de style et de mode, on comprend qu'elles sont ouvertes d'esprit. Pour elles, le plus important est de se sentir bien et de se sentir soi : pas de fashion faux pas en somme!

Elles sont complices tout au long de l'interview, répondent à l'unisson comme si elles connaissaient d'avance la réponse de l'autre.

Quand le guitariste se joint à la petite réunion, elles se redressent, leurs voix sont assurées et le son remplit la salle.

L'émotion est palpable: leurs voix sont magiques et capables de transporter une pièce entière dans un univers différent : le leur. C'est en quelque sorte l'effet de leur album. On navigue d'une chanson à l'autre, rien n'a de similitude, d'une chanson à l'autre, notre esprit se perd : une fois heureux, une fois mélancolique. Il se laisse guider. Finalement, que demander de plus... Les filles repartent, un avion les attend pour Londres. Elles sont heureuses de rencontrer leurs fans, en fait, elles semblent heureuses à chaque instant. Tout cela est assez pour me permettre de passer un bon weekend!