J'ai décidé d'être à la tête d'un article de témoignages de mamans. Parce qu'être mère est le plus beau cadeau que la vie m'ait donné, et parce que cette responsabilité m'a fait plus grandir en deux ans que ce que j'ai appris dans toute ma vie. Lorsqu'on devient maman, on devient le centre de l'univers d'un être humain. On n'est plus jamais seule pour aller faire pipi, on est fatiguée, on fait de la discipline, on fait un gros don de soi, on rit de joie et d'amour parce que notre coeur se remplit tellement rapidement en sa compagnie. Être maman, c'est difficile, je ne dirai jamais le contraire,mais être maman c'est la plus belle chose qui puisse arriver à une femme.

Lorsqu'on s'est posé la question suivante: "Comment savoir si on est prête à être maman?", nous avons décidé d'en faire un article collaboratif: Bonne lecture :)

Kime D.
Du plus loin que je me souvienne dans ma vie d'enfant, je voulais des enfants. Je disais à ma mère que je voulais remplir un autobus, parce que moi j'avais un coeur assez grand pour aimer tout ces beaux humains-là, mais aussi parce que j'étais enfant unique et que c'est quelque chose qui m'a manqué étant jeune. À toutes les années, je me voyais avec des enfants, plein, partout. Eh oui! Moi je dirais que j'ai eu un appel de l'univers, l'année où je suis tombée enceinte. Je voulais un enfant, je me sentais prête, et je le voulais là là. J'étais encore à l'université et je n'étais pas financièrement prête pour cela. Mais l'univers m'a donné mon bébé, et je me suis battu pour mon fils. J'ai tout fait pour lui donner tout, tout, tout. Je dois dire que j'ai assuré. Donc, lorsqu'on prend la décision d'avoir un enfant, c'est comme si on s'emparait de notre corps et on nous donnait l'énergie nécéssaire pour passer au travers. Qu'on soit prête ou pas, mentalement. Je pense, encore aujourd'hui, qu'il n'y a pas de signe. Il faut simplement suivre son instinct, en parler en couple, évidemment, et foncer. Parce que même si on a peur, et même si ça semble être une montagne trop haute ou trop dure à monter, on va toujours réussir à faire quelque chose d'extraordinaire avec le petit être rempli d'amour qu'on mettra au monde. Mon fils Alexis aura deux ans dans quelques jours, et jamais je n'échangerais mon rôle de maman. Jamais, jamais, jamais.

Marie-Ève L.
Si on est prête pour être maman? On ne le sait jamais. Il n’y a jamais un bon moment, il n’y a jamais un moment parfait dans la vie où tu vas tout avoir sur ta check list. Et même si tout est coché dessus, tu vas probablement avoir peur, avoir des doutes, vous allez probablement encore vous posez des questions. La meilleure façon de savoir si on est prête, c’est d’y aller au feeling. Avec mon premier, Félix, qui a maintenant trois ans, j’avais un feeling au fond de moi que c’était là que ça se passait. Je n’avais pas tout coché sur ma liste, je n’avais pas les meilleures conditions, je venais tout juste de me lancer en affaires. Mon avenir financier était incertain, on n’avait pas encore une maison, mais je savais que c’était là. J’avais peur, oui, je me posais encore des questions, mais j’ai suivi mon feeling.

Marie-Jules M.
Prendre la décision réfléchie de t'occuper de ta progéniture, ça prend une volonté. Mettre un enfant au monde, c'est un choix qui aura beaucoup de répercussions sur ta vie. Dans un premier temps, je crois qu'il faut être à l'aise de dire à voix haute « Je veux des enfants ». Je suis avec mon copain depuis 8 ans déjà, et dès les premières années de fréquentation, nous avions eu des discussions là-dessus et le consensus de couple c'était que si jamais quelque chose arrivait, on était bien à l'aise de l'assumer. Dans un deuxième temps, je pense que le plus important, c'est d'être à l'aise avec soi-même et avoir confiance en soi et son instinct. J'ai confiance que je suis entièrement capable de m'occuper de mon enfant et que je suis en mesure de combler ses besoins. T'es pas certaine si tu es prête? Parles-en avec ton conjoint. Il fait partie de l'équipe et vous devez être prêts les deux à embarquer dans cette aventure. Parles-en à ta mère et demande lui comment elle se sentait en embarquant là-dedans. Dis-toi qu'il y a des millions de femmes qui l'ont fait, qui le font actuellement et qui vont continuer de le faire.

Valérie G.
De mon côté, je savais depuis le début de la vingtaine que je voulais être maman. Je cherchais bien sûr la bonne personne avec qui avoir un enfant. Après avoir jouer le rôle de belle-maman avec les filles de mon ancien copain, je savais que malgré tout l'amour que je pouvais leur porter, cela ne remplacerait pas mon désir d'avoir mon propre petit bébé, qui sortirait de mon ventre, qui me ressemblerait. Lorsque j'ai rencontré mon copain actuel (qui est aussi le papa de ma petite Juliette), j'ai été clair dans mes intentions de fonder une famille (et je pense que c'est un sujet à discuter rapidement lorsqu'on entre en relation avec quelqu'un, car il ne faut pas espérer que l'autre changera d'idée par amour pour nous s'il mentionne qu'il ne veut pas d'enfants). C'est ainsi qu'après environ un an de relation, nous avons accueilli dans nos vies notre princesse. Certains diront que c'était rapide, mais comme mes collègues vous le diront sûrement, on ne peut jamais savoir si nous sommes prêts ou pas, mais croyez-moi, vos coeurs sont prêts dès que vous entendrez les premiers cris de votre progéniture. Tant que l'amour et le respect sont présents dans le couple, le reste suivra.

Érika D.
J’ai toujours voulu des enfants, beaucoup d’enfants. Est-ce que j’étais prête quand j’ai eu ma première? Je ne sais pas. Je ne pense pas que le mot « prête » est réellement le bon quand on parle de maternité. On ne peut pas être prête à faire quelque chose qu’on ne connait pas, qui ne ressemble à rien de ce que l’on a vécu avant. Mais on peut « désirer » avoir un enfant. Et on peut le « désirer » maintenant. Dans mon cas, j’avais 24 ans, j’était mariée depuis quelques mois, j’avais terminé mon BAC depuis un an, j’allais bientôt finir un contrat et je ne savais pas trop ce que j’allais trouvé comme job après ça. On ne s’est pas posés mille et une questions. On ne s’est pas demandés si le « timing » était le bon, si notre appartement était assez grand, si on avait les moyens. Je désirais un enfant. Et mon chum désirait un enfant aussi. C’est comme ça qu’on a décidé d’en avoir un. C’est tout!

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