S’impliquer pour la cause afin de faire une différence

L’attente du diagnostic a été, pour moi, la période la plus pénible. Mon père a vraiment su comment décrire cette attente qui l’affectait aussi. Il a dit : c’est comme être debout sur une clôture et de ne pas savoir de quel côté tu vas tomber et évidemment, tu souhaites que ce soit du bon!

Malheureusement, j’ai appris le 6 avril 2016 que j’étais tombée du mauvais et que j’avais un cancer du sein de stade 2b, récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatif avec une tumeur principale de quatre centimètres et deux autres de quelques millimètres du même côté.

WOAH! CANCER, c’est un mot qui fait peur et avec raison. J’imagine que c’est encore un peu plus épeurant lorsqu’on a trente ans et plein de projets que l’on aimerait réaliser. Le diagnostic a été difficile à entendre, mais comme plusieurs amis me l’ont dit, cancer n’égale pas automatiquement mort et il y a de nombreux types de cancers qui se soignent très bien, dont le cancer du sein.

Nous sommes maintenant en septembre 2017. Je viens d’avoir la dernière chirurgie nécessaire pour clore ce chapitre de ma vie. Je suis en rémission. J’ai perdu quelques plumes en chemin, mais je me considère extrêmement chanceuse d’avoir eu le parcours que j’ai eu. Malgré les pronostics très encourageants en général pour le cancer du sein, chaque personne demeure unique et la maladie affecte chacune d’elle de façon différente.

Aussi, il existe des formes de cancer du sein beaucoup plus difficiles à soigner que d’autres. Par contre, une chose est primordiale : c’est le dépistage précoce de la maladie. Plus elle est découverte rapidement, moins les traitements risquent d’être lourds et la maladie plus facile à guérir.

Quand j’entendais les témoignages de jeunes adultes avec le cancer et vivant des situations très difficiles suite à cette maladie, qui change drastiquement une vie et on estime qu’elle affectera 1 femme sur 8 au Canada, je me suis questionnée à savoir de quelle façon il m’était possible de m’impliquer afin de faire une différence.

J’ai alors entendu parler de la Course à la vie CIBC en collaboration avec la Société canadienne du cancer. C’est un événement qui se déroule dans tout le Canada et qui a pour but d’amasser des fonds pour la recherche afin de développer de meilleurs moyens de dépistage du cancer du sein et pour financer les programmes de soutien aux personnes atteintes.

C’est une occasion de passer un moment agréable, de se dépasser, mais surtout de faire une différence. Lors de l’édition de cette année qui aura lieu le 1^er octobre à Montréal, Québec, Sherbrooke et Val d’Or vous pouvez former votre équipe ou aller courir les 5 km de façon individuelle. Tous les détails pour l’inscription, l’horaire et les lieux sont ICI.

Vous cherchez une autre bonne raison d’y participer?

Saviez-vous que des études démontrent qu’être active est associé à de plus faibles chances de développer un cancer du sein. Au contraire, mener une vie sédentaire pourrait être un facteur qui augmente le risque de cancer du sein. De plus, chez les femmes qui en combattent un, continuer de mener une vie la plus active possible pourrait aider à passer plus facilement à travers les traitements et diminuer le risque de récidive. Convaincant, non?

Pour vous inscrire, c’est PAR ICI.