Tu es toi-même coeliaque ou côtoies quelqu’un qui l’es, ce texte risque de te faire rire parce que tu t’y retrouveras de près ou de loin.

On est en 2016; la mode ce sont les régimes, la “bouffe” bio et le “free spirit” (oui oui le “boycott” des brassières entre là-dedans). Mais plus spécifiquement, aujourd’hui je voulais vous parler d’un mot qui se lit sur toutes les tablettes d’épicerie à ce jour (il était plus que temps) et que tout le monde a déjà entendu: le GLUTEN.

Ouinnn j’voulais faire comme si j’étais à la mode, mais en fait, si je suis ce régime c’est par obligation. -(bouhhhhh)

Et puisque je suis allergique (oui j’aime mieux utiliser ce terme parce qu’intolérante ne serait pas très réaliste tsé ça ne me fait pas aller aux toilettes comme le lactose mettons, non non ça fait mal en bazouelle quand le gluten passe direct où mon intestin a décidé qu’il s’érodait en contact avec ladite substance) et bien, il y a certains moments où tu dois trouver du positif à vivre avec cette maladie-là et d’autres un peu moins plaisant.

Voici donc 10 moments où tu peux tirer profit du gluten:

1. T’es la seule personne qui peut se permettre de boire à même la pinte dans ta maison ou ton appart. (T’es sûr de pas t’autocontaminer, tsé)

2. Tu manges santé sans même le vouloir et c’est moins facile de trouver n’importe quelle cochonnerie engraissante à portée de main. (sorry pas de sandwich à la crème glacée ce soir!)

3. Tu a appris à être plus à ton affaire et organisée. (Parce que wellll sinon tu crèves de faim en roadtrip ou à toute activité couvrant les heures de repas quand il y a juste des fucking fastfoods à proximité]

4. Tu connais ton sujet en profondeur, de quoi impressionner tes camarades avec les 1000 appellations du gluten et les aliments “normaux” sans gluten que tu connais par coeur. (Comme le nutella; damn my weakness)

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5. T’as pas eu à te taper le cours de cuisine ou de dégustation de bière au Cégep. (Mon excuse: je peux même pas goûter ce que je prépare!)

6. Ton excuse pour ne pas boire de bière est moins “poche” passant de «j’aime pas la bière..» à «je suis allergique».

7. Tes invités sont moins portés à te voler ta nourriture (qui coûte 2.5x plus cher) quand tu les invites. (C’est pas les aliments les plus taste non plus…)

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8. La cuisine n’a plus aucun secret pour toi et tu as appris à cuisiner un peu n’importe quoi. (Même faire lever des muffins après 150 essais!)

9. Si tu étais difficile, et bien tu as mis une croix sur ce petit caprice. (Gotta do what'cha gotta do)

10. Tous tes amis pensent à toi dès qu’ils voient un nouveau produit sans gluten ou tout simplement quand ils passent devant la rangée sans gluten du Iga ou du Métro. (So sweet!)

 

On va se le dire, le meilleur moment, c’est quand même quand tu reçois ton diagnostic. Pas parce que ça chamboule toute ta vie et que tu dois pratiquement tout réapprendre non, mais bien parce que c’est le moment où tu peux dire: «go to hell google I knew I was too young to die.»

Bien entendu, il y a des moments un peu moins plaisants, mais tu finiras par en rire en bout de ligne.

1. Tu ne veux plus te faire de nouveaux amis parce qu’à chaque fois, tu dois lui faire un cours 101 de ton régime et ses précautions. (Du genre bois pas dans ma bouteille d’eau si tu viens de te snacker un sandwich, une barre tendre avoine et miel et des biscuit ritz)

2. Et malgré tous les avertissements, il y a toujours cet ami qui ne comprend rien. (Celui qui fout son pain de blé entier dans ton toaster, qui beurre sa toast en retrempant son couteau 50 fois dans ton pot de nutella si précieux et qui prend une cuillierée de ta soupe cuisinée avec amour par ta mère avec la même cuillère qu’elle mangeait son gâteau McCain)

3. Sans parler de tous les malaises créés quand quelqu’un t’offre de la nourriture pas refusable en disant simplement «Non merci!» pour éviter l’histoire interminable et le cours 101 encore une fois. (Des fois, les gens croient que je suis anorexique...)

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4. Et tous ces soupers où tu te casses la tête parce que tu aimes tellement y aller mais ô combien t’es irritée de toujours apporter un plat sans gluten au cas où il y en aurait trop là-bas. (Mille mercis à ceux qui font des efforts et des recherches pour nous inclure, on vous aime!)

5. Au final, il y en a toujours qui continue de t’exclure parce que c’est “trop compliqué”. (I will let karma do its job, tu sais, j’ai jamais demandé à être atteinte de cette maladie, ça peut arriver à n’importe qui et n’importe quand….watch your back)

6. Tu en as ras-le-bol des gens qui te prennent par pitié ou s’empêchent de manger du gluten devant toi par peur de te blesser… (Guysss je me rappelle même pas ça goûte quoi du gluten, si je “crave” des chips, j’vais prévoir le coup et m’en apporter, i’m still human.)

7. Et ceux qui prennent ça trop à la légère du genre «non mais là tu mourras pas!» (Non effectivement et heureusement, mais ça abime les villosités de mon intestin, t'sais ceux utiles à l’absorption de nutriments entre autres. Si je me dis «un peu de gluten par ici» et «un peu de gluten par là» et bien me revoici à la case départ; malade et souffrante d’une maladie non traitée.)

Tu peux maintenant comprendre la vie d’un ou d'une coeliaque, à la fin, c’est pas si compliqué quand chacun y met du sien. ;)

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