On a tous nos complexes. Je rêve d'un monde où tout le monde se trouve bien comme ils sont sans être hyper critiques face à ce qu'ils considèrent comme les défauts de leur corps. J'ai longtemps détesté mes fesses. Encore aujourd'hui, il m'arrive de les regarder et de grincer des dents. Je n'écris pas cela pour qu'on me dise qu'elles sont jolies ou peu importe. Je le dis parce qu'apprendre à s'aimer comme on est n'est pas simple (même si on le voulait) et que c'est un travail quotidien qui prend du temps. Quand je me mets en maillot, je me sens jolie grâce à mes abdos, ainsi, avant, je détestais mettre des une-pièce, je sentais que je cachais la partie de mon corps qui me faisait sentir belle. J'ai vieilli, grandi et appris. Appris à m'aimer et à aimer mes imperfections. Ce n'est pas facile tous les jours, j'ai des hauts et des bas, mais j'essaye, c'est déjà un grand pas, non?

S'aimer... soi-même... ça semble si simple et c'est si compliqué. Et ce n'est pas qu'une affaire de physique. Suis-je la seule qui a des complexes face à elle-même. Il m'arrive, bien trop souvent, d'être dans un groupe, de faire quelque chose et de m'en vouloir. Alors, j'ai un peu honte de moi et je me mets à ne pas aimer ma manière de parler, de réagir, d'être. J'ai des complexes face à qui je suis physiquement et psychologiquement par moments. Et je doute être la seule. Il m'arrive de vouloir être quelqu'un d'autre.

Et, à l'autre bout du spectre, il m'arrive de me réveiller le matin en trouvant ma vie fabuleuse et en me sentant jolie. Paradoxal? Probablement, mais pas unique.

On a tous nos complexes. Et c'est fâchant de se dire que ces derniers nous limitent (parfois). J'ai donc envie d'en parler, de les abattre et de gagner. Je ne dirai jamais que je suis parfaite, loin de là, mais que je veux m'accepter comme je suis tout en travaillant sur moi. Que ce soit entre mes deux oreilles ou que ce soit le côté physique. Ça ne veut pas dire me transformer.

Si on va à la base, le physique, je veux apprendre à aimer mes fesses. Comme elles sont. Parce que je n'ai pas envie de TOUT faire pour les changer. Ce n'est pas ma priorité. Mais, pour ce qui est de ma personnalité, je veux apprendre à moins me mêler de ce qui ne me regarde pas. Parce que je peux le faire et que ce sera mieux pour moi et pour ceux qui m'entourent. Je change ce que j'ai envie de changer pour mes complexes.  Le plus grand travail pour nous tous, c'est de nous accepter et ce avec toutes nos imperfections qui nous rendent si uniques et si intéressants. En ce qui me concerne, je ne voudrais pas d'un amoureux parfait, d'amies parfaites ou de famille parfaite... ça serait plate longtemps, non?

Le look:

Maillot – Bikini Village

Lieu – Bota Bota

Photos – Sarah Rouleau

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