Les relations amoureuses « modernes » et la religion, pas souvent un heureux mélange.

Je suis croyante. Je voulais donc attendre de me marier avant d’avoir des relations sexuelles. J’aimais la symbolique derrière l’idéologie, de me réserver à celui avec qui j’allais passer le restant de mes jours.

Je me disais que si je trouvais un homme qui serait prêt à attendre le mariage avant de coucher avec moi, c’est qu’il a quelque chose en plus. Un homme prêt à attendre le mariage, c’était me respecter à un autre niveau, c’était vouloir me connaître mentalement avant que physiquement, c’était me soutenir dans mes décisions, c’était de ne pas me juger.

J’aurais voulu être assez forte. Assez forte pour admettre que je voulais attendre le mariage malgré le jugement des autres. Je ne voulais pas l’avouer seulement à mon partenaire, mais également à ma famille et mes amies. Il n’y a absolument rien d’honteux ni dégradant à faire ce choix.

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Chaque fois que j’ai eu le courage de le faire, la réaction n’était pas celle que je souhaitais. Mais au lieu de continuer à avancer, inébranlable dans mes croyances, je me suis contrainte.

Contrainte par la croyance qu’il faut avoir des relations sexuelles « assez tôt pour voir si ça va fonctionner », contrainte par le message de la société qui dit que si le sexe n’est pas bon avec son partenaire, la relation ne pourra durer. Contrainte également par le standard de la règle des « 3 dates avant de coucher ».

Parce que oui j’y croyais, qu’un homme pouvait aimer et me respecter au point d’attendre le mariage. Malheureusement, toutes les réactions que j’ai eues m’ont dissuadée. J’ai donc mis mes croyances « de côté » (sur ce sujet uniquement) et j’ai maintenant une vie sexuelle hors mariage.

Je ne regrette pas, parce que j’ai appris tôt dans la vie à assumer tous mes choix. Mais si j’avais la possibilité de retourner dans la passé, je dois t’avouer que cette fois-ci, je n’aurais pas eu peur d’attendre.

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