La forme de yoga la plus tendance ces temps-ci est sans doute le yoga vinyasa flow. C’est-à-dire, une forme de yoga dynamique qui enchaine quelques salutations au soleil, puis une série de positions variables qui sont toujours interreliées par des transitions fluides guidées par la respiration. Vous venez de reconnaître les cours que vous avez l’habitude de suivre? Et bien maintenant vous savez que ça s’appelle du yoga Vinyasa.

Ce style développé en Occident découle directement de l’ashtanga yoga initié par Sri Pattabhi Jois, un Indien habitant la ville de Mysore dans les années 1900. Bien que Sri Patthabhi Jois soit décédé en 2009, des gens de partout dans le monde continuent d’affluer dans la ville pour de long séjour à pratiquer l’ashtanga yoga dit « Mysore style ».

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L’ashtanga yoga de Patthabhi Jois est constitué de six séries d’asanas (postures). Le pratiquant doit maitriser totalement une série avant de poursuivre avec la suivante puisque le niveau de difficulté augmente considérablement d’une série à l’autre. Une série exige d’une heure trente à deux heures pour être complétée et demeure toujours identique.

La technique « Mysore style » est très différente de ce à quoi on est généralement habitué ici, puisque plutôt que d’être guidé par le professeur, on doit faire la série complète, par soi-même, guidé simplement par le rythme de sa propre respiration. Ça en fait donc un style de yoga moins adapté aux débutants, car le yogi doit connaître les positions, savoir sur quels mouvements inspirer et sur lesquels expirer, en plus d’être en mesure de mémoriser la série complète. On peut toutefois s’aider de la charte les premières fois, mais l’effort de mémorisation aide à rester concentré durant toute la pratique.

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Source : Élizabeth Rodrigues

Personnellement, je n’étais pas certaine que j’aimerais ce style de yoga parce que je me disais, une classe c’est fait pour être guidée  non?! Et bien non, pas nécessairement. Premièrement parce que le professeur qui n’est pas concentré à guider la classe vient justement aider à ajuster les élèves beaucoup plus souvent et surtout, les aide à aller un peu plus loin dans les étirements. Un bon professeur s’assure également que ses yogis travaillent assez fort, qu’ils ne sautent pas les transitions et qu’ils respectent leur niveau personnel (pas plus, ni moins). Les gens qui se rendent à Mysore pour faire de l’ashtanga sont très sérieux dans leur pratique et y restent souvent un, deux ou trois mois, au cours desquels ils pratiquent la série au complet, en groupe mais à leur rythme, durant deux heures à raison de six fois par semaine.

Enfin, si vous souhaitez apporter votre pratique au prochain niveau, la technique « Mysore style » est un excellent moyen de le faire. Vous développerez votre force, votre flexibilité, votre engagement et votre discipline, en plus d’avoir la chance de vous immerger dans la culture indienne, qui est à la source du yoga.

Namaste.

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