Mer des Caraïbes et démesure

Voici le premier article de la nouvelle section de mon blogue: voyage.

Décembre 2010. Ma belle-famille m'annonce qu'en juin, nous partirions tous en voyage dans les Caraïbes pour fêter l'anniversaire de mariage des parents de mon copain. Qui dirait non à un voyage? Je n'avais jamais fait de croisière de ma vie, alors c'était une belle raison d'essayer, surtout qu'on ne partait pas sur n'importe quel bateau, le Allure of the Seas, le plus grand bateau du monde. Rien de moins. Mon Titanic à moi en quelque sorte.

Le bateau quittait de Fort Lauderdale, une ville que je connais bien pour y être allée maintes fois avec ma famille durant mon enfance. De revoir ces plages m'a fait chaud au coeur comme de retourner où j'ai grandi. Les souvenirs se bousculaient dans ma tête... toutes ces journées passées à jouer avec ma soeur et mon frère.

Même dans mon imagination fertile, jamais je n'aurais pensé que le bateau soit si immense. Encore, immense semble un mot faible. C'est un monstre des mers, un labyrinthe crée pour divertir des vacanciers. Au début, je me sentais si loin de cette foule au sein de laquelle tous paraissaient plus riches les uns que les autres. Malgré mes 7 jours en mer, je peux dire que je ne crois pas avoir tout vu ce qu'il est possible de voir à bord... mais je crois avoir profité de ce qui m'intéressait le plus dont l'immense théâtre où était présenté Chicago durant les premiers jours de croisière.

Nassau. Je croyais que cet endroit était réservé aux films. Blague à part, je n'avais aucune attente. J'ai été charmée par Atlantis. Par l’immensité de ces aquariums en plein air et de ces poissons (dont des requins) libre dans les bassins. Anectode: Nous sommes arrivés si tôt sur place, que nous sommes entrés sur le site sans payer et sans même savoir qu'il fallait payer. Nous l'avons appris vers 13h quand nous sommes partis! Imaginez: nous avons profité de cela en sauvant chacun plus de 100 $! Bingo!

Je me sentais interpellée par cette gravure.

Les vagues étaient parfois immense... j'ai crié aussi fort que j'ai pu par moments, mais que de plaisir!

Les soirées sur le bateau étaient toujours remplies de diverses animations. Je suis accro de soirées de danse des années 60 et 70. J'ai donc enfilé ma robe fleurie, mes talons en dentelle blancs et nous sommes allés à la salle de danse. Un des animateurs annonce qu'il faut inaugurer le plancher de danse et hop! il vient me choisir... je ne suis pas une danseuse née, mais Bon Dieu que j'ai eu du plaisir!

Nous avons fait deux autres arrêts à St-Thomas et St-Martin: une journée de scooter et une journée de catamaran!

Les îles regorgeaient de plages magnifiques. Je regrette seulement qu'elles soient autant visité par les touristes. Il manquait ce sentiment de voyage au sein d'une autre culture. Il fallait se rendre dans les endroits plus pauvres des îles pour rencontrer des gens qui ne nous proposaient pas d'acheter des bijoux en or. Je n'avais jamais vu autant de personnes courir pour les touristes. En même temps, je comprends que pour la population là-bas, l'arrivée d'un si grand bateau signifie aussi de plus grands revenus...

Mon activité principale du voyage lorsque nous étions à bord du bateau? Lire! Dieu que je m'étais ennuyée de ces moments de libération! Je ne suis allée sur Internet que par nécessité pour ma compagnie. Je me suis sentie respirer plus lentement, moins de stress, moins de tensions. Pourquoi nous mettons-nous tout ce poids sur les épaules? Depuis mon retour mi-juin, je fais tout en mon pouvoir pour être encore plus calme et détendue qu'auparavant.

Voici le «Central Park» du bateau.

Je ne voyagerai jamais assez, je crois. Dès que je reviens, je ne pense qu'à repartir, ailleurs... Qu’à repartir découvrir le monde. Idéalement avec un sac à dos, de bons souliers et des rêves...

Crédit photo: Alex Casabon ou Justin Marineau selon les photos